27 décembre 2024

Fin de Vadrouille


Je viens d'apprendre que le chaton, andouille puis Vadrouille est mort aujourd'hui. Les "hôtes" ont pensé au typhus mais il ne savent pas, en fait.
 
Je suis désolé. Pour moi, évidemment, pour les gens qui s'en sont occupés, aussi, de même que pour vous, lecteurs. En quelques jours, j'avais réussi à transformer cette petite chose en personnage de blog. Je sentais aux commentaires, notamment dans Facebook, que les gens commençaient à s'y attacher.

il est mort tout juste une semaine après avoir pu trouver refuge dans ma maison. 

26 décembre 2024

L'andouille en Vadrouille

 


Hier, mercredi, jour de Noël, vers 21h30, j’ai eu des nouvelles de l’andouille le chaton que j’avais refilé à « la dame » lundi à 13h30 pour qu’elle le confie à une association de Locminé, spécialisé dans la chose. J’ai rarement fait une introduction de billet de blog aussi précise, moi. C’est au cas où des archéologues du futur s’intéressent, via les archives de billets de blog, au traitement des chats errants. Nous sommes en 2025, au fait ! Mon blog politique aura dix-neuf ans après-demain alors que le présent est plus vieux de quelques mois.

Toujours est-il qu’il s’appelle dorénavant Vadrouille et est parfaitement à l’aise dans sa famille d’accueil. Il n’a pas pu être mis en règle car il est probablement atteint de gardiose ce qui lui faudra un quasi-isolement et un traitement pendant quelques temps.

J’ignore ce qu’est « mettre un chat en règle » (le « pucer » et le vacciner, sans doute). Je n’avais jamais entendu parler de gardiose jusqu’à ce jour. Google est votre ami.

 

Il s’agit, en gros, de parasites qui se foutent dans l’intestin et provoquent des diarrhées du tonnerre et une boulimie conséquente. Figurez-vous que c’est une maladie qui touche essentiellement les chiots mais qui est transmissible à d’autres bestioles dont les humains.

Pendant un temps, j’ai eu peur de l’avoir choppé vu que mes intestins sont dans un piètre état. Néanmoins, je n’ai aucune boulimie (au contraire, je n’ai pas bouffé depuis hier midi sauf un petit déjeuner relativement copieux ce matin, mais rien au dîner et au déjeuner) et ce qui sort de mon trou de balle n’est pas de la bonne couleur.

 

Les personnes sensibles peuvent sauter ce paragraphe mais sachez que quand je vais chier (c’était toutes les heures hier dans l’après-midi et le rythme est devenu plus normal), ce que je ressens à la sortie du trou en question doit être proche de ce que ressent une vache en train de pisser abondamment. C’est foncé et c’est heureux pour écarter la gardiose.

 

Je vais illustrer ce billet de blog avec une photo du chaton ex-andouille dans son nouvelle environnement plutôt que par une de mes toilettes après usage.

24 décembre 2024

Adieu, l'andouille chaton !

 


Comme prévu, « la dame » est venue chercher l’andouille chaton en début d’après-midi. La pauvre bête (pas la dame…) me faisait pitié dans sa caisse de transport. Elle semblée apeurée, se demandant peut-être à quelle sauce elle allait être mangée. J’ai compris qu’elle en avait sans doute bien chier dans les jours précédents son arrivée à la maison, avant d’y trouver un peu de chaleur humaine, des caresses, de la présence de la bouffe, un lino pour faire ses besoins… Elle ne craignait pas du tout les humains. Je suppose qu’elle était bien entourée avant d’être abandonnée par des enfoirés…

On ne saura jamais.

Le premier jour, elle cherchait beaucoup ma présence puis elle ne venait que quelques quarts d’heure dans mes jambes, ensuite, se mettant à ronronner dès qu’elle pouvait.

 

Ce matin, j’ai rangé « ses affaires » et lavé le petit tapis du salon et la couverture que je lui avais trouvée. Préventivement : elle chiait ailleurs. Il fallait que je redonne une forme correcte à la maison, avant l’arrivée de la femme de ménage. J’ai prévenu cette dernière qu’il lui faudrait sans doute faire plus que d’habitude (ce qui n’est pas trop compliqué…).

J’ai laissé la litière dans la véranda. Je vais attendre que tout ce qu’on pourrait y trouver soit bien sec avant de parfaire le ménage.

En fait, je n’ai pas grand-chose à vous raconter cette après-midi. Certains abonnés avaient dit que l’andouille allait me manquer. Il n’en est rien (si je pense à faire un billet, c’est parce que je viens de papoter avec la femme de ménage).

 

En revanche, suite à mon billet d’hier, je me demande comment les gens peuvent préférer les chats aux chiens. Je ne juge absolument pas (je n’ai évidemment pas la réponse à la question « tu préfères ton père ou ta mère ». Je m’étonne.

Quand ma mère avait des chiens ou quand je gardais ce de potes, les animaux semblaient toujours heureux de me voir, me faisant la fête dès qu’ils me revoyaient après une absence inconsidérée d’une bonne heure… Le chaton venait plutôt me trouver quand il avait faim ou soif et ne passait me voir, pour un autre motif, que quand il était bien luné. Les chats sont des espèces d’ingrats hautains et sont connus pour ça. Qu’ils aillent se faire foutre.

Je ne vais pas faire de psychologie de comptoir mais je suppose que beaucoup de propriétaires de chats ne font que chercher de la compagnie, presque égoïstement (je ne juge toujours pas) et ne choisissent pas un chien car il y a trop de contraintes…

 

Comme tout le monde, je parle aux animaux de compagnie. L’andouille semblait comprendre quand je lui disais de ne pas bouger quand je me levais quelques minutes, par exemple pour récupérer une bière dans le frigo. Je ne sais pas ce qui se passe dans le ciboulot de ces machins. Peut-être se disent-ils simplement que si l’on bouge et qu’on s’exprime avec une voix apaisée, c’est temporaire.

Je disais plus haut : « La pauvre bête (pas la dame…) me faisait pitié dans sa caisse de transport. Elle semblée apeurée, se demandant peut-être à quelle sauce elle allait être mangée. » Je n’en sais évidemment rien. Je ne fais supposer qu’elle n’éprouvait pas une grande joie…

 

Salut, l’ami !

23 décembre 2024

Merde molle et dernière ligne droite pour l'andouille chaton

 


Le chaton dort sans doute plus vingt-heures par jour ce qui est un record mais il est peut-être un peu malade. Il ne se lève que pour bouffer et pour chier. L’andouille ne passe pas plus d’un quart d’heure, disons une demi-heure, par jour à chercher des câlins, des caresses… et absolument aucun moment à jouer ou à explorer la maison, histoire de mettre en avant son instinct de chasseur… C’est désespérant et j’ai du mal à comprendre que l’on puisse s’attacher à ses machins même s’il n’est pas désagréable d’avoir un machin qui vous suit et vous cherche de temps en temps.

Pour le reste, il se fout totalement de vous. C’est bien l’image que j’avais des chats (en plus joueur) en pensant tout de même qu’il appréciait se coucher près des « maîtres » alors que le mien ne passe jamais beaucoup de temps avachi sur moi ou à côté.

 

Je disais hier qu’il boudait sa litière et chiait sur le lino de la cuisine ce qui ne me dérangeait pas, les crottes étant bien solides et faciles à ramasser. Un coup d’eau de javel pour laver l’urine et c’était terminé. Le problème est que ses déjections ont fini par ramollir jusqu’à ce terminer par une chiasse, encore sur le lino jusqu’à ce que je fasse une vague bourde (en découvrant sa bouse de la nuit, j’ai décidé de laver pendant que mon café coulait mais j’ai mis trop d’eau et j’ai eu la flemme de bien « serpiller » ; la bouse suivante a été fait sur le parquet du séjour…).

Heureusement qu’il part cette après-midi ! En plus, je ne supporte pas certaines odeurs comme celles de la merde remuée, du vomi (ça me rappelle la fois où un copain avait vomi dans la voiture ; il faut dire que j’étais le chauffeur pour une grosse cuite dans un festnoz à une cinquantaine de kilomètres de la maison ; je n’avais pas bu de la soirée et j’avais conduit très vite, au retour, dans les petites routes de campagne ma ZX Volcane, une petite bombe de 123 chevaux mais de moins d’une tonne avec une « direction » parfaite, se prêtant bien au jeu… Bref, j’avais été malade en lavant la caisse, ce que j’avais remis, comme un con, au lendemain à cause de l’heure tardive).

Toujours est-il que j’ai des nausées, depuis hier ou avant-hier, en servant à bouffer à l’andouille et en lavant sa merde.

 

Heureusement qu’il part, disais-je, mais dès qu’il aura « tourné au coin de la rue », il va falloir que nettoie à fond les sols de la cuisine, de la salle à manger, du salon et de l’escalier qui descend de la cuisine vers la cave… Je ne veux pas que la femme de ménage subisse trop toutes ces merdes.

Je lui ai changé de litière (pas à la femme de ménage, crétin) et il semble utiliser la nouvelle. Pourvu que ça dure (même s’il ne me reste plus que deux heures et demie)… Je pense qu’il boudait la dernière à cause de l’odeur de son propriétaire, le chat de ma sœur, qui est arrivé dans son foyer (via la maison maternelle) il y a tout juste huit ans, ce que me rappelle Facebook (voir la photo jointe).

C’est d’ailleurs le seul chat que je connaissais (il passe peut-être quatre ou cinq semaines par an à la maison, toujours avec sa maîtresse) et qui me sert de référence. Il est assez « timide » contrairement à l’andouille et n’approche pas des humains qu’il ne connait pas. Par contre, il passe du temps à se promener dans la maison et dort beaucoup moins que son lointain mais néanmoins germain cousin éphémère. Effet merde, serait d’ailleurs plus adapté.  

 

Et l’andouille ronronne ! Ca fait toujours plaisir. Il se plante entre mes jambes et, quand je suis assis (sinon, je n’arrive pas à me baisser), et démarre le ronron dès que je lui caresse la tête ! On a l’impression que c’est le seul but, dans la vie, des possesseurs de gros minets (ou dégobiller) : croire qu’ils rendent heureux leurs boules de poils !

Le problème avec l’andouille est qu’elle est très maigre et désagréable à caresser.

 

Un type normal le mettrait à la diète pour éviter de vérifier le principe des vases communiquant (la bouche avec le trou de balle) mais, au fond, je n’aurais pas à supporter les conséquences de sa boulimie, notamment pendant les quarante kilomètres de trajet pour se rendre chez ses nouveaux propriétaires, une heureuse association de Locminé.

Il faut bien rigoler.

22 décembre 2024

L'andouille chaton, les gens et moi

 


Ce chaton est une machine à bouffer et à chier ! Il a débarqué dans mon garage jeudi. J’ai commencé à le nourrir (puis à le laisser entrer dans la maison) vendredi matin. Il a déjà bouffé un steak haché et trois petites boites d’une espèce de pâté gluant… En 48 heures… J’ai calculé, c’est comme si je bouffais 30 kg de viande par jour.

Pour ce qui concerne ses besoins naturels d’évacuation de ces victuailles, il a été un peu malade au début. Je suppose qu’il avait le système digestif détraqué par un jeune de plusieurs jours, des vers et du lait que je lui ai servi avant d’apprendre que c’était mauvais pour les chats. Depuis hier, il fait des crottes bien solides, assez grosse (la moitié des miennes alors qu’il fait sans doute moins d’un deux-centièmes de mon poids !) selon un rituel bien établi.

Il rentre dans la litière « de voyage » en poussant la porte. Il y reste quelques temps. Il a un peu de mal à ouvrir la porte au retour (ou alors il joue avec !) et fonce dans la cuisine pour chier sur le lino à un endroit que je ne peux pas voir. Il y pisse aussi, d’ailleurs, puis revient bouffer puis passer un peu de temps avec papa c’est moi avant de se coucher, soit entre mes jambes, soit au milieu d’une pièce, soit sur une chaise où il est à l’abris (par exemple, avec celles de la cuisine, il est un peu caché par la toile cirée).

Cela m’a un peu surpris, cette manie de se coucher dans des endroits incongrus car, au début, il se mettait sur des machins que l’on pourrait juger plus confortable comme mon ventre ou les nombreux coussins issus de manies de ma mère. Je me demande d’ailleurs si ma propre bedaine ne vient pas de ses manies : me faire beaucoup à manger (ce qui, en me donnant soif, me donne envie de boire énormément de bière).

 


Je dois avouer que j’étais très soulagé quand « la dame » m’a appelé pour me dire qu’elle avait trouvé une association spécialisée qui acceptait de recueillir l’andouille. C’est amusant de constater le nombre de gens qui ont pour principal loisir, voire de travail, de s’occuper des chats recueillis à droite ou à gauche. « La dame », par exemple, m’avait envoyé un message privé, dans Facebook, quelques grosses minutes après que j’y ai publié un message disant qu’un chaton m’avait adopté. Elle est venue à la maison un peu après avec une espèce de machin pour lire les puces des chats (pas celles qui grattent, celles qui sont glissées sous la peau avec des machins électroniques de même type de ceux qui nous équiperont dans les prochaines années – ça fait peur mais c’est bien pratique).

Elle m’avait apporté à manger dès sa visite puis était allé acheter des machins contre les vers et les puces (les vraies) et avait eu du mal à accepter que je la rembourse un peu. Hier, elle m’a dit que l’association était à une quarantaine de kilomètres et qu’elle n’avait pas assez d’essence pour apporter l’andouille. J’ai évidemment proposé de prendre les frais à ma charge et elle était surpris.

Le manque d’oseille des gens qui s’occupent des chats ne me surprend pas. J’en connais plusieurs près de chez moi dont ma copine Odette qui héberge un tas de bestioles (pas des puces…). D’ailleurs, elle m’a fait découvrir les associations et tout ça. Je m’amuse donc, dans Facebook, quand je vois des gens qui me donnent des conseils pour trouver des associations.

D’ailleurs, ils me donnent aussi des conseils pour l’utilisation des réseaux sociaux ce qui est franchement amusant.

 


Si je suis soulagé, ce n’est pas parce que cela m’énerve de laver les déjections (un coup de pelle puis d’eau de javel et c’est bouclé, ce n’est pas comme si l’andouille se soulageait sur les fauteuils). C’est pour deux autres raisons : d’une part, je n’ai pas les moyens d’avoir un chat compte tenu que je suis absent très souvent et, d’autre part, je n’ai pas du tout envie d’avoir à gérer le volet « administratif » (passage chez le vétérinaire pour les formalités) et les contraintes divers (comme… le passage chez le vétérinaire pour soigner les potentielles maladies).

Je vais même vous dire mais ne le répétez pas : ça m’arrange bien qu’il se soulage sur le lino, c’est moins chiant à nettoyer que la litière. Je vous le dit pour que vous compreniez à quel point je ne supporte pas certaines contraintes.

 

Les gens, dans Facebook, m’ont donné des conseils. Ils ont par exemple déclaré que je pouvais trimbaler le chat dans le train ! Tu parles ! J’ai déjà une valise avec un machin contre l’apnée du sommeil et un ordinateur portable professionnel. Je peux difficilement en trimbaler plus d’autant qu’il n’y a pas que le train mais aussi le métro (ou le taxi) et le car des Saint Brieuc à Loudéac. Si je voyage souvent, c’est surtout parce que j’arrive à voyager sans contrainte. Avant d’avoir ce machin contre l’apnée, je voyais d’ailleurs sans bagage, à ma sacoche pour l’ordinateur.

Ca me rappelle quand je parlais beaucoup de chauffage, il y a huit ou neuf mois. Les copains me prodiguaient des conseils alors que je ne voulais que des avis. La nuance est riche… Quand ils cherchent à donner des conseils, les gens ne cherchent pas à se mettre à la place du destinataire ou à comprendre ses contraintes.

Par exemple, je disais que je ne pouvais pas aller chez le vétérinaire parce que je n’ai pas de voiture (sans compter que ça me gonfle, voir ci-dessus) et les andouilles dotées d’un clavier me répondaient qu’il fallait que je prenne une boite pour le transport.

Je ne suis pas avare de conseils ! En quelques jours, on m’a appris qu’il ne fallait pas donner de lait aux chats, qu’il fallait qu’ils aient toujours de l’eau à disposition, qu’on devait donner des croquettes et des pâtés gluants (ou glauques…), que les chats sont parfois surprenants dans leurs comportements (comme le « mien » qui préfère s’allonger sur le sol de la cuisine pour faire la sieste ou, quand je suis assis, se coucher entre mes pieds alors qu’il semblerait bien plus agréable, pour lui, de se mettre sur mon fauteuil.

 


On voit beaucoup de gens, dans les réseaux sociaux, qui parlent de leurs bestioles moustachues et on connait donc tous les machins amusants qu’ils peuvent faire. De fait, je ne suis pas surpris que l’andouille dorme sur le lino… mais j’ai du mal à comprendre. La nuance est riche, disais-je.

Ceux qui parlent de chat ont souvent des chats. Ce qui est logique et absolument pas blâmable mais ils n’arrivent visiblement pas à se mettre dans le ciboulot que tout le monde ne souhaite pas un chat ! Il n’y a pas que les contraintes que j’évoquais vaguement : ça fait quarante ans (et six mois, pour être précis) que j’ai quitté le domicile familial et j’ai toujours vécu seul. Je ne veux absolument pas avoir d’obligation provoquée par un individu hautain à quatre pattes.

Si j’ai dit que je prendrai sans doute un chien quand je serai à la retraite c’est, d’une part, parce que j’aurai une voiture pour promener pépère et surtout, d’autre part, pour moi, pour me donner un prétexte pour marcher et me promener, pour aller au bistro à pied, par exemple !

 


Ainsi, plusieurs personnes ont dit que j’allais m’attacher à l’andouille. Ils se trompent (assez lourdement d’ailleurs vu qu’ils oublient ma vie privée). J’aime bien cet animal comme tous ceux que je côtoie et c’est un plaisir pour moi de les chouchouter mais je ne risque absolument pas de m’attacher (du moins au-delà du raisonnable : je suppose que si je garde un chien pendant dix ans, j’aurais du mal à supporter sa disparition…).

Lundi, il ne sera plus là. Mardi matin, je rangerai tous les machins qui trainent : la couverture (qui ne sert à rien), la litière, les gamelles… car je veux que la maison retrouve son état pour le passage de la femme de ménage. Point barre !

A propos de cette dernière, beaucoup m’ont dit que je pourrais lui demander de nourrir le chat pendant mes absences. Outre le fait que je ne conçois pas de laisser un animal seul dans une maison plus de 24 ou 48 heures, je rappelle que ma femme de ménage n’est pas une esclave et je n’ai pas à lui imposer certaines corvées. Par rapport à ce que lui avait dit ma mère, je ne lui ai demandé qu’une seule chose : arroser les plantes (ce qui ne m’empêche pas de lui faire des remarques quand elle n’a pas fait correctement son boulot).

C’est un peu fou de voir à quel point les gens considère que tout le monde est missionné pour s’occuper de leurs animaux. C’est presque pire que ceux qui amènent leurs rejetons au restaurant en se disant que les autres clients peuvent les supporter vu qu’ils le font eux-mêmes.

Ce n’est pas lié au fait que je pourrais ne pas aimer les animaux. J’adore, par exemple, quand ma sœur vient avec son chat ou mon frère avec son espèce de chien fou furieux. J’ai toujours accepté, avec plaisir, de garder les chiens (que je connais) de mes proches par exemple pendant des vacances et, si je refuse pour les chats, c’est que « je ne sais pas y faire » (il y a toujours eu des chiens chez mes parents mais un seul chat, qui a duré deux ans).

 


Au moins ces trois jours de possession d’un chat m’auront permis de mener une étude sociologique.

Si ça me soulage d’avoir trouvé des professionnels amateurs pour le prendre rapidement, c’est surtout parce que je rentre à Paris le 4 janvier et que j’aurais été obligé de foutre l’andouille dehors, ce qui m’aurait évidemment attristé.

Comprenne qui peut. Ou qui veut, plutôt.



Passez de bonnes fêtes.

Ca me fait penser qu'il faut que je m'occupe du copain qui veut absolument me trouver un réveillon et ne comprend pas que je veuille rester seul plutôt que de me saouler la gueule avec des ânes.

Ma vie privée, quoi...

21 décembre 2024

La nuit de l'andouille chaton

 


Ce matin, vers 8h30, sa majesté a pris place sur « ma » chaise, dans la cuisine (à l’emplacement que j’occupe pour les repas depuis ma plus fendre entance), comme s’il surveillait la cafetière. D’ailleurs, pour me faire couler mon caoua matinal (pour la consommation d’un jour et demi, en fait), il a fallu que je fasse le tour de la chaise car je n’ai pas osé le déranger… C’est pratique. Voir la deuxième photo.

Notons bien que si je vous raconte ça, ce n’est pas pour vous distraire car vous allez vite vous lasser. Disons que c’est pour raconter des découvertes et poser la question : est-ce normal ?

Je sais tout ce que l’on raconte sur les chats mais je me demande tout de même ce qu’il fout sur cette chaise alors que les coussins du salon, où il a passé la nuit, sont bien plus confortables. A la limite, j’ai l’impression qu’il veut m’éviter, comme si je … dérangeais ! Pourtant, deux minutes après le moment où j’ai quitté le séjour, voisin de la cuisine, pour faire ce billet de blog, il s’est mis à miauler. Je suis redescendu pour l’inviter à me suivre et, en fait, je me suis demandé si les miaulements n’étaient pas une forme d’autorisation pour franchir la porte entre le séjour et l’escalier, que j’avais laissé ouverte alors qu’elle était fermée depuis son arrivée.

Je lui ai dit « viens ». Il a bougé ! Notre escapade conjointe s’est arrêtée là. Il a pris les marches vers le bas, je l’ai suivi pour ouvrir la porte du garage et il a commencé à fouiner à l’endroit où était sa gamelle de bouffe, hier !

J’ai renoncé à lui en refiler, ça lui apprendra. Nous y reviendrons.

 


Reprenons dans l’ordre ! Hier soir, en rentrant du boulot, je me suis vautré sur mon canapé d’usage. L’andouille n’a pas tardé à me rejoindre puis à faire de l’escalade sur mon corps gracieux. Voir la troisième photo (et aussi la première). Il n’a pas tardé à trouver une position favorisant son sommeil de juste mais il ne pouvait juste pas dormir vu que je n’arrête pas de bouger, pour me servir du blanc ou pour pisser.

Il a fini par se poser sur un coussin, sur l’autre canapé. Voir la quatrième et dernière photo.

 


C’est là qu’il était, ce matin, quand je me suis levé une première fois, à quatre heures. Vous savez ce que c’est : l’envie d’uriner vous tire du sommeil, vous faites ce que vous avez à faire puis vous vous rendez compte que votre nuit est terminée ! Autant aller voir un épisode d’une série (je me suis recouché à cinq heures et ai bien dormi ensuite).

Il n’a pas bougé.

Quand je suis redescendu, vers sept heures, il m’a jeté un regard condescendant et a fini par me rejoindre mais en prenant bien soin de ne pas me monter dessus. Il cherchait néanmoins une place près de moi pour que je puisse le caresser (ce qui est assez pénible vu que c’est un sac d’os).

 

Peu après, il a sauté du canapé, s’est précipité une de ses gamelles d’eau puis est entré dans sa litière (c’est une espèce de boite fermée avec une porte coulissante). J’étais bien content de le voir faire : au moins il avait compris le système et sera propre.

La preuve, dès qu’il est sorti, il s’est mis à miauler puis a pisser devant la porte de la litière puis à chier devant celle de la cuisine, toujours fermée. Heureusement, c’est un pisse-petit et ce qui sortait de son cul ressemblait étrangement à la pâtée que je lui ai donnée hier. Le système digestif est en rideau (c’est pour cela que je ne lui ai pas donné à manger d’autant que sa gamelle de croquette n’était pas vide).

Ensuite, il a continué à tourner autour de ses gamelles d’eau, allant jusqu’à mettre un pied dedans, comme pour gouter, mais sans boire ! J’ai eu une idée : j’ai mis de l’eau fraiche (disons plutôt de l’eau « neuve », sortant du robinet) et il a bu. Je suis tombé sur un chat maniaque ! Je ne comprends pas qu’on puisse être aussi difficile quand il s’agit de boire de l’eau.

 


J’avais laissé la porte de la cuisine ouverte, en faisant le ménage des déjections félines. Il s’est mis derrière, couché sur le lino (comme s’il était plus confortable que mon parquet, mes canapés, mes coussins…) à un endroit où il pouvait m’observer.

Me voila réduit au rang d’animal de zoo.

C’est après qu’il s’est mis sur la chaise, où il est resté assez longtemps. En allant le voir, j’ai remarqué que l’eau coulait très doucement du robinet de l’évier. Je ne sais pas si c’est lui qui l’a ouvert. Logiquement, c’est moi qui l’ai mal fermé quand j’ai rempli sa gamelle d’eau… J’ai « lancé » le café, je suis passé aux toilettes, je me suis servi un bol, il n’a pas bougé de la chaise (je pensais qu’il s’était mis là à cause de la proximité avec le robinet ouvert).

 

Comme beaucoup de chats, il est très câlin et cherche des caresses… quand il ne vous boude pas ostensiblement. Par contre, il n’est pas joueur. Il ne fait pas le con. Je mets à, un peu, sur le compte de la maladie, de même que le fait qu’il ait fait ses besoins après avoir visité sa litière.

Les vers… ?

20 décembre 2024

Des nouvelles du chat andouille



Depuis mon billet de ce matin, il s’est passé des choses ! Tout d’abord, mon billet a fait des petits et j’ai eu tout un tas de conseils qui m’ont permis, d’une part, de contacter une association qui a immédiatement diffusé une annonce et, d’autre part, « d’accepter » la visite d’une dame qui tient un refuge dans le coin !

Dans les conseils, il y avait des trucs de bon sens que je ne savais pas, comme le conseil de ne pas donner de lait à un chat (comme quoi, le chat qui lape du lait est une croyance idiote).

 

La dame qui est venue a confirmé ce que je pensais : il s’agit probablement d’un chat abandonné dès qu’il a été sevré et il n’est pas « pucé » (elle avait un détecteur). Il a pourtant des puces et des vers, visiblement. Elle m’a fourni de la bouffe pour quelques jours et une espèce de capsule ou pipette d’un produit contre les vers et les puces pas mures.

Elle le prendra dans son gite en tout début d’année prochaine si on ne trouve personne avant pour le récupérer. Elle m’a déconseillé de le donner à des inconnus avant Noël afin que l’andouille n’aboutisse pas au pied d’un sapin, comme cadeau à quelqu’un qui n’en veut pas.

A ce propos, j’ai déjà eu une proposition d’adoption mais, en conséquence, j’ai décliné en expliquant à la personne (qui a très bien compris et me contactera début janvier).

 

La dame a profité de sa visite à la pharmacie pour acheter la capsule en a profité pour aller à Intermarché pour acheter des croquettes. J’ai insisté pour la rembourser (la bouffe « initiale », le trajet, la pipette et les croquettes) mais j’ai eu du mal et on a transigé sur un tarif dérisoire. J’en ai déduit, de cet épisode et de quelques lectures, que les gens qui recueillent des chats pensent toujours au pognon. La dame était surprise quand j’ai dit que je voulais bien payer le vétérinaire (mais que ça me faisait chier d’y aller vu que je n’ai pas de bagnole).

 

J’ai donc pris la décision de le garder dans la maison. J’ai descendu la litière et je suis z’été le chercher avec sa couverture. Je l’ai posé dans le séjour, il a retrouvé « avec plaisir » la couverture qui semblait lui donner un point de repère.

Vers 17h15, mon livreur d’Intermarché est passé. Pour livrer…

Après le passage, j’ai ouvert la porte du séjour. Le chaton se promène mais passe la majorité de son temps dans la même pièce que moi. Il a les postures idiotes d’un chat : il y a quelques minutes, il était posé sur mon portable fermé, lui-même posé sur le canapé. Tu parles d’un confort. Ensuite, il a essayé de monter sur le bureau mais c’est trop haut. Il s’est cassé la gueule et j’ai rigolé.

 

En attendant le livreur, je m’étais allongé sur le canapé. Il avait réussi à monter puis à m’escalader pour piquer un roupillon sur mon ventre qu’il juge, visiblement, confortable.

Je suis mal barré.

 

Actuellement, il ronronne sur une espèce de boudin sur le canapé, à côté du PC dont je parlais, peut-être pour me rappeler qu’il fallait que je range les bandes dessinées.

Il ne sait pas qu'il sera viré de la maison avant deux semaines et que je vais l'enfermer immédiatement dans le séjour pour que je puisse aller au bistro sans me demander quelle connerie il peut inventer.

Andouille, le chaton (clair)

 


Ce magnifique petit chat tente de m’adopter et j’ai parfois un cœur de midinette. Cela étant, je n’ai pas les moyens de le garder (je ne vis à Loudéac que par intermittence et il m’arrive souvent de ne pas approcher de la maison pendant un mois, ce que je viens de faire, indépendamment de ma volonté – j’habite et travaille en région Parisienne). Je voyage beaucoup et ne peux pas le transporter (pour des raisons de santé).

Je vous demande donc ce que je peux bien faire ! Il est magnifique, très câlin : adoptez-le !

En plus, à ma charge (ou ma décharge), je n’ai jamais eu de chat. Mes parents ont « toujours » eu des chiens, j’ai eu l’occasion de nombreuses occasions (voyage des vieux, de la frangine… J’ai même eu à m’occuper d’un labrador d’un copain, le vieux Jacques, pendant que pépère faisait un stage à l’hôpital). Mais je n’ai jamais eu de chat ! Je ne sais pas comment faire.

Je ne sais même pas ce qu’il faut lui donner à manger, à son âge, que j’ignore par ailleurs : deux ou trois mois, je suppose.

 

Avant de vous raconter plus en détail ce que cette andouille fait à la maison, j’insiste sur le côté câlin. Dès qu’il me voit, il fonce se caresser contre mes jambes (qui n’ont rien demandé mais ne sont pas farouches). J’ai réussi à le prendre dans mes bras (pas pour le câliner mais pour le sortir du garage).   

Ce matin, j’ai craqué ! Je lui ai ouvert mon garage, j’ai disposé des couvertures au pied de la porte d’accès à la maison et je lui ai donné un demi-litre de lait. Il était tout mignon et mon cœur fondait ! C’est bien la peine de tout faire pour passer pour un gros con insensible dans les réseaux sociaux et autres bistros.

Je l’ai même caressé ! Honte sur moi… Mais il semble perdu, seul, pas paniqué mais s’imaginant que ma maison est son futur foyer.

Mais je ne peux pas.

 

Andouille ! C’est un bon nom pour un chat ? Toujours est-il que c’est comme ça que l’appelle…

 


Une telle invasion dans ma vie n’était jamais arrivée (mais je connais des gens qui ont été obligés d’adopter un chat qui les avait choisis). Andouille a commencé à miauler vers 16h30 ou 17h, hier soir. J’attendais la visite d’un voisin à qui j’avais un petit service à rendre (pour une fois que c’est dans ce sens…). Il est arrivé, est entré, m’a appelé, je lui ai dit de monter et il m’a répondu : « ah ! Tu as un chat maintenant… » Non, mais j’entends un miaulement depuis quelques temps… Il m’a indiqué qu’il était dans le garage (la porte extérieure est toujours ouverte les jours de passage de la femme de ménage).

Le temps de faire ce que nous avions à faire (qui n’a rien de sexuel : il fallait que je lui scanne des documents), je suis descendu avec lui. J’ai vu cette petite boule de poils dans le garage. J’ai dit « merde ». J’ai fermé la porte de communication entre le garage et la maison et le chaton s’est mis au pied, en miaulant. Je suppose (voire plus…) qu’il cherchait la chaleur susceptible de s’échapper par-dessous (il va être temps que je finisse les travaux d’isolation).

J’ai discuté quelques minutes dehors avec Christian (ce n’est pas le chat, mais le voisin, je vous rappeler que le chat s’appelle momentanément « andouille » sans majuscule). Je suis revenu, il a commencé à se frotter à moi (pas Christian, andouille, essaie de suivre). Je me suis dit que j’étais mal barré ! J’ai choppé la bestiole et lui ai aimablement dit qu’il pouvait aller sous « le porche » (un espace fermé par une vitre devant la porte d’entrée de la baraque). Je suppose que j’ai ajouté « fais pas chier, andouille ! ».

Il a continué à miauler de manière à peu près continue ce qui me cassait les couilles passablement et je me disais qu’il allait finir par se casser (pas un de mes testicules, andouilles !).

Finalement, je suis allé au bistro, non pas pour boire pour oublier mais pour boire pour boire. J’ai sorti le vélo le plus vite possible (je n’ai même pas de voiture, non pas pour aller au bistro, le retour ne serait pas raisonnable vu qu’il ne servirait à rien d’avoir une caisse si je perdais le permis, mais pour aller chez le vétérinaire ou acheter des croquettes, ce qui me fait penser qu’andouille a de la chance vu que, n’ayant rien à bouffer pour lui, je vais être obligé de lui filer une partie de mon sauté de poulet à l’indienne).

Le temps de sortir le vélo, il a eu le temps de s’approcher de la porte du garage mais j’ai tenu bon.

Au retour, dès qu’il m’a entendu, andouille est sorti (ou « sortie », je ne sais plus avec vos âneries).

J’ai tenu bon.

 

Toute la nuit, il se mettait à miauler au moment où je me déplaçais dans la maison même que je ne voulais même plus aller pisser pour ne pas réenclencher la machine à miaulement d’andouille.

Ce matin, j’étais debout aux aurores avec des pensées qui s’articulaient dans ma tête. Par exemple, je dois recevoir vers 10 heures, un congélateur : il faudra bien que je laisse les portes ouvertes et, celui qui ne s’appelait pas encore andouille, aurait pu entrer dans la casbah et trouver agréable une chaleur oscillant autour de 20 degrés, comme de la crème de cassis.

Trois heures après, vers huit heures, donc, j’ai craqué : j’ai descendu des couvertures que j’ai entassé dans le garage et j’ai servi un demi-litre de lait dans l’écuelle du chien qui traine par là, pas le chient, l’écuelle, andouille ! Je n’ai pas de chien et l’écuelle date d’un précédent gardiennage, je suppose.

En descendant, je l’ai entendu miauler (par le gardiennage, andouille) de plus en plus fort derrière la porte. Et dès que j’ai ouvert le portail du garage, la petite boule de poil s’est précipitée et s’est ruée dans mes guiboles. J’ai fait deux pas et la lui ai montrée (l’écuelle, essaie de suivre). Il s’est précipité et a lapé goulument !

Tu parles, il a passé la nuit dans le froid.

Quand je suis sorti pour rentrer (sorti du garage pour rentrer dans la maison, putain) il a miaulé un peu, comme s’il voulait me remercier (ou me traiter d’enculé s’il voulait plus que du lait. Précisément, je suis ressorti pour rentrer afin de prendre la très jolie photo et c’est en rentrant de cette sortie qu’il a commencé à exprimer ses opinions, un peu plus clairement que Bayrou, une autre andouille qui, elle, était plus claire quand elle bégayait.

Depuis, il se tait. Je suppose qu’il a trouvé les couvertures ou un coin du garage où il ne sent pas le froid. Peut-être a-t-il commencé à explorer ce qu’il prend pour son nouveau logis.

 

Je me connais, je ne vais pas pouvoir le laisser une nouvelle nuit dans le froid glacial et il finira par passer une première nuit dans la chaufferie. Samedi soir, je pourrais lui ouvrir le séjour. Dimanche soir, il risque de finir dans mon lit. « Risque » au sens propre (vu ma carrure, il ne faudrait mieux pas que je me couche sur lui).

Par contre, je quitte la région le premier samedi de janvier. Je compte sur vous pour me trouver une solution pour la bestiole.

 


Le plus drôle est que j’ai passé du temps à chercher les couvertures : il n’y en a plus dans la maison (sauf peut-être dans des lits inutilisés), j’ignore ce que j’en ai foutues. Je suppose que ma sœur les embarquées pour les donner à mon frère pour sa propre ménagerie. Mais dans la chambre de la sœur en question, j’ai trouvé une « litière de voyage » qu’elle met en service quand elle vient avec son gros minou.

Je crois que je vais pouvoir la recycler…

Je suppose que la pelle, dessus, sert à enlever la merde... Dépêchez-vous de me libérer !

09 décembre 2024

Twitter (X) enterrera Threads et Bluesky

 


La semaine dernière (mercredi ou vendredi, je n’étais pas au bistro le jeudi), en regardant Twitter, j’ai « compris » qu’Assad allait tomber voire que c’était déjà fait et je l’ai dit aux copains de comptoir. Ils m’ont répondu « non, ce n’est qu’Alep qui va y passer. » J’ai dit « si, même qu’Assad est réfugié à Moscou ». Ils m’ont demandé où j’avais vu ça. J’ai répondu « dans Twitter (X) ». Ils ont rigolé et m’ont traité de branquignole.

Hier, j’ai bien rigolé. J’avais eu raison (au moins partiellement, l’asile du tyran par Moscou n’était pas formellement confirmé).

Deux questions se posent. La première est de savoir pourquoi j’ai eu confiance dans l’information que j’ai vue ? La seconde est pourquoi j’ai raconté cela au comptoir. La réponse à la première est que j’avais confiance en la personne qui a tweeté cela. D’une part, je n’avais pas vu « par hasard » une dépêche. D’autre part, la personne en question n’a pas l’habitude de parler à la légère. Je n’ai pas de réponse à la seconde sauf le fait que ma confiance était suffisante.

Les gens ont pris l’habitude de dire qu’on trouve n’importe quoi dans X mais ils se contentent de lire des dépêches. Eventuellement, ils vérifient que ce n’est pas émis par une « agence » à mauvaise réputation. Pour ma part, je savais que mon « informateur » avait étudié les sources, recouper les informations. Ce n’est pas un « twittos influent » qui cherche à faire le malin, à développer ses followers… mais quelqu’un de sérieux, que je connais personnellement.

 


Depuis quelques semaines, ils annoncent en masse quitter Twitter et nous informer sérieusement que l’on pourra les retrouver dans Bluesky par ce Twitter est un bouge plein de fascistes et d’autres affreux en oubliant qu’ils ont contribuer pendant des années (la crise sanitaire a été emblématique) des informations pourries. Pour ma part, j’ai toujours regardé d’un œil plus ou moins discret tous ces machins (d’autant plus facilement que je ne m’intéresse pas tellement à l’actualité – au fond, Assad n’est pas le premier dictateur qui tombe et, si on peut se réjouir de son « départ », on n’oublie pas qu’il risque fort d’être remplacé par des islamistes et cela ne me fait pas rire au point que je n’ai pas envie de manifester la moindre allégresse. En fait, c’est l’information qui arrive aux oreilles du grand public que je lis en priorité, parce qu’elle est susceptible d’exercer une influence sur l’opinion. Et je me fous des courses à la notoriété de diffuseur).

 

Alors, depuis quelques semaines, on trouve beaucoup de choses dans Bluesky mais surtout des gens qui publient des dépêches d’informations qu’ils jugent intéressantes sans penser qu’on peut peut-être les trouver en une de Google News… Voire, comme maintenant, des vieux trucs comme des vidéos de Mélenchon ou Le Pen appelant au soutien d’Assad et changeant d’avis aujourd’hui (surtout Mélenchon : depuis quelques années, il se met à sucer les imams, d’ailleurs : adieu Bachar…).

Beaucoup diffusent des informations en anglais, ce qui me gonflent prodigieusement (je passe une partie de mes journées de travail à décrypter des spécifications techniques ou des textes réglementaires de Visa et Mastercard…) et je zappe. Certains font des publications plus gentillettes. D’autres diffusent leurs analyses politiques en 140 caractères, ce qui, en tant que blogueur qui se fatigue à aligner les mots me gonfle : j’aime bien voir des avis argumentés.

En fait, ce que je dis depuis des années à propos de Twitter est identique dans Bluesky : les militants politiques tournent entre eux. A la limite, s’ils donnent des arguments, c’est uniquement à destination de gens avec qui ils sont d’accord a priori.

 

En fait, ils reproduisent dans Bluesky le fonctionnement qu’ils avaient avec Twitter qu’ils ont quitté parce qu’ils le jugeaient toxiques. Ils parlent d’un réseau fachiste ou que sais-je mais, en fait, c’est un machin où, si on a eu utilisation un peu passive, on ne retrouve que des tonnes d’information qu’il est impossible d’ingurgiter.

Par exemple, quand je lis mon fil Twitter, c’est plus pour y trouver des âneries à lier ou à écrire que de trouver des informations sur Assad. Et savoir dès aujourd’hui que Palmade est a été foutu en prison ne changera rien par rapport au fait que j’aurais pu l’apprendre en feuilletant Le Parisien au bistro demain soir…

Encore quelques mois et les terribles agences russes de désinformations seront dans Bluesky et nos amis gueuleront après le manque de modération tout en criant à la liberté d’information. En fait, ils souhaiteraient la liberté d’expression mais seulement pour ceux qui sont d’accord avec eux…

 


Dans ce type de réseau sociaux, d’autre ne m’intéressent pas, comme Mastodon, mais il y a Threads, venus d’Instagram et Facebook, et qui a pas mal d’utilisateurs. J’avoue que j’y vais surtout pour rigoler avec une vision de la bêtise de certains militants en herbe ! L’autre, jour, j’ai vu une publication d’une personne qui disait, en gros : « je ne vois pas pourquoi vous avez peur du nouveau pronom « iel » ? » J’ai « évidemment » répondu qu’on n’avait pas peur mais que c’était profondément ridicule. Là, plusieurs lascars me sont tombés dessus, se demandant pourquoi j’insultais les gens (je ne crois pas que j’insultais, je faisais un simple constat, à la limite pour leur rendre service). J’ai fini par bloquer tout le monde pour avoir la paix…

Sinon, on a des dizaines et des dizaines de lascars qui recopient les publications des autres. Depuis quelques jours, par exemple, on voit des tonnes d’imbéciles qui demandent « Qui a le même numéro de portable depuis plus de cinq ? » Je dis bien « des tonnes ». Je pense que j’en ai vu plus de trente ou quarante. Et c’est toujours ça. Vous venez pour chercher des trucs rigolos et vous tombez sur ça… Ou alors ils disent « le Coca citron est bien supérieur au Coca normal » et des dizaines d’abrutis varient en changeant le parfum du Coca. Des centaines demandent « pour vous au restaurant c’est à l’homme ou à la femme de payer? » J’en passe.

 

Threads finira par mourir de sa belle mort, envahi par des imbéciles qui critiquent le comportement des autres et continuent à polluer un machin qui pourrait être intéressant. Bluesky finira comme Twitter.

Twitter restera le premier. Peut-être qu'il sera nécessaire que les gens apprennent à l'utiliser, à évaluer la source des informations, à ne pas trop diffuser ou "RT"... 

Les utilisateurs continueront de se foutre de la gueule de Musk parce qu’il a perdu un maximum de pognon avec ce machin. Alors que depuis son achat de la boite, il est devenu l’homme le plus riche du monde.

Et de loin…


P.S. : Merde ! Je me suis trompé de blog...

07 décembre 2024

Santé et électricité

 


Plusieurs sujets ce matin. Rassurez-vous : aucun n'a la moindre importance... Vous aurez toutefois une explication à cette première photo d'illustration.

 

Cette nuit, entre 5 heures et 6h30, on a eu trois pannes de courant. Pas très grave sauf que cela crée toujours une angoisse (la première, seulement…) : est-ce que c’est un problème chez moi (on est obligé d’aller sur le pallier pour vérifier l’éclairage) et est-ce qu’ils vont réparer rapidement ?  Sans compter : comment je vais charger mon iPhone si ça dire et aller au bistro si l’ascenseur est éteint ?

Pendant la première, vers 5h15, j’étais réveillé. Après avoir licebroqué à n’en plus finir, j’étais occupé à retaper mon pansement (sur le « trou » pour la coronarographie et le stent). Ca fait bizarre, surtout que j’avais des bouts de sparadrap collé sur les doigts et que je n’avais pas l’iPhone à coté pour l’éclairage de secours. Pour les deux suivantes (une très courte vers 6h30 et une plus longue un peu après), je dormais… Comme je porte un masque pour la VMI (ventilation assistée contre l’apnée du sommeil), je n’avais plus d’air. Quand le jus se coupe, on ne peut plus respirer normalement jusqu’à ce qu’on enlève le masque. Ca surprend.

Cela n’a aucune importance et je le raconte parce que l’on a reçu deux mails d’Enedis : le premier à 5h27 pour indiquer que la panne était réparée et le deuxième après la seconde panne pour dire que les équipes travaillaient au rétablissement et qu’on l’espérait avant 7h30.

Si ça me fait marrer c’est parce que j’ai aussi à gérer des « communications de crise » au bureau, en cas de panne des serveurs, quand les collègues ne sont pas disponibles. On raconte évidement à peu près n’importe quoi vu qu’on n’a pas beaucoup d’explications (une fois que la panne est identifiée, le rétablissement prend quelques minutes). La preuve par ENEDIS : ils nous ont envoyé un mail pour dire que la panne était terminée, comme si on ne pouvait pas constater par nous-mêmes que l’éclairage était revenu. Ils ont envoyé le second mail pour dire qu’il y avait une panne (on savait, merci…) mais sans en envoyer pour le retour de l’électricité. Et rien pour la dernière panne.

J’imagine qu’il y a des raisons valables à tout cela mais je pensais au lascar d’astreinte chez Enedis, qui doit prendre la responsabilité d’envoyer des mails à des millions de clients, mais par ailleurs assez peu utile, il n’y a pas beaucoup d’abrutis comme moi qui ont le réflexe de consulter leur boite de réception en pleine nuit…

 

Avant-hier, à l’hôpital, ils ont refait mon ordonnance semestrielle (en utilisant par ailleurs le nom des molécules, pas des médicaments, on n’y comprend donc rien). Je suis allé les chercher hier matin car j’avais un truc à prendre (suite à la pose du stent, pour éviter qu’il recueille des dépôts de coagulation je crois, pendant une semaine seulement).

Ce matin, avant de déjeuner, j’ai étudié l’ordonnance et les emplettes. J’ai pris un coup de vieux… Je vais finir par devoir utiliser un pilulier (ou un semainier) pour m’y retrouver avec mes trois cachets le matin et celui du soir plus les trucs qui ne sont pas des cachets comme les piqûres d’anticoagulants, le sachet d’aspirine à diluer ou le truc à inhaler pour les poumons, sans compter le pansement à refaire après la douche pendant quelques jours.

 

Depuis trois ans que je prends des médicaments régulièrement, je ne m’étais jamais intéressé à tout ça à part l’anticoagulant et le machin pour la tension (Almodipine) que j’ai d’ailleurs arrêté. Cependant, ayant eu deux opérations avec ouverture du thorax en trois ans, j’ai commencé à y regarder de plus près et à suivre méticuleusement les prescriptions.

Il est d’ailleurs inscrit dans mon dossier médical (et repris d’un passage à l’hôpital à l’autre) que mon deuxième thrombus était dû au fait que je ne prenais pas sérieusement mes anticoagulants. Il va falloir que je commence à protester : d’une part, c’est mon toubib qui n’a pas prolongé une ordonnance vu qu’il avait souhaité me revoir rapidement mais qu’il a été en congés pendant un mois (autrement dit, ce n’est pas que de ma faute mais aussi celle des médecins) et, d’autre part, je m’en suis rendu compte rapidement et j’ai étalé mon stock d’un mois et demi pour tenir deux mois ce qui n’aurait tout de même pas dû être catastrophique, dotant que le dosage, fait en fonction du poids, avait été établi avant que je ne perde plus de 20 kilos…

Et je tiens tout de même une preuve : ils m’ont changé d’anticoagulants et internet explique que les deux sont différents (je ne lis pas le détail, je ne suis pas un médecin du dimanche et ne me fais pas croire que je peux tout comprendre : si un praticien a un problème de connexion au serveur, je peux l’aider à réparer – ou à analyser la communication de crise ! – mais je ne peux pas « m’aider » à analyser l’action des médicaments).

Si je suis un peu fautif, c’est plutôt de ne pas avoir pris l’aspirine tous les jours et d’avoir été un peu léger sur les machins contre le cholestérol (les « statines »).

Depuis la dernière opération, je suis très scrupuleux, par contre !

 

C’est lors d’un de mes récents séjour en Bretagne, en discutant avec deux potes, que j’ai appris ce qu’étaient ces statines, médicaments pris par beaucoup de gens contre le cholestérol et dont je n’avais jamais entendu parler, tant le sujet ne m’intéresse – ne m’intéressait – pas ; comme les médecins ont supprimé l’Almodipine (contre l’hypertension) après ma précédente opération et que ma tension n’est pas remontée, je me suis dit que c’était lié à d’autres médicaments, l’aspirine et les statines, donc, et qu’ils étaient plus importants qu’ils en avaient l’air !

Alors, je me suis dit, hier soir, qu’il fallait que je vérifie à quoi servait chacun des médicaments de l’ordonnance (ce qui m’a poussé à la vérification de ce matin, dont je parlais plus haut), ce que j’ai fait au bistro en cherchant chaque médicament sur internet avec mon iPhone. Mon intérêt était émoustillé parce que certains étaient mentionné en gras, sur l’ordonnance (l’aspirine, l’anticoagulant et le truc pour le stent), comme si les autres n’avaient aucune espèce d’importance.

Restons scrupuleux. Heureusement que l’apéro approche et que je vais pouvoir m’enfiler des Ricard pour digérer les trucs ingurgités.


A la pharmacie, la "préparatrice" était très sympa. D'ailleurs on a déjeuner tous les deux à l'Amandine. On a discuté un peu (généralement, j'évite de causer à cause des gens qui attendent derrière - les pharmacies, c'est l'enfer ! - mais il n'y avait personne). 

Visiblement, son ordinateur avait l'historique des ordonnances et des emplettes effectuées (mais pas tout vu que je vais souvent à une autre pharmacie, quand je suis en Bretagne). Elle s'est mélangé les pinceaux dans les anticoagulants, elle avait commandé ceux que je prenais avant l'hospitalisation. Je lui ai demandé de bien vérifier et j'avais évidemment raison (ce n'était pas facile vu que, comme je le disais, ce n'était pas le nom commercial qui était indiqué sur l'ordonnance).

Je me demande le nombre d'erreurs médicales qui sont dues à ce genre de bêtise des médecins...

En arrivant dans le restaurant en question, j'ai commencé par poser mon sac sur l'armoire réfrigérée des desserts. Je l'ai oublié en partant, un peu après ma pharmacienne. Je l'ai récupéré le soir, c'est pour cela qu'il s'est retrouvé sur le comptoir de la Comète.

A noter que, depuis trois ans que je vais tous les mois ou presque à la pharmacie, cette démarche reste un calvaire pour moi. C'est psychologique, je suppose, je n'ai jamais aimé les contacts avec ces braves gens. Sauf ma nouvelle copine pharmacienne.  


A propos de mon pansement, les propos de l’infirmière ou de l’interne m’ont interloqué : « en le refaisant, surtout vous nettoyez bien avec de l’eau et du savon mais vous ne désinfectez pas ! ». Comme si l’alcool (à 90 !) allait perforer ma cicatrice. Toujours est-il que j’ai annulé mon voyage en Bretagne à cause d’elle et des médicaments à acheter (il va bientôt me falloir un transpalette !).

J’ai oublié de préciser, hier, qu’un truc m’a fait enrager en annulant mes trajets : à chaque fois que je pars quelques jours, je m’arrange pour qu’il n’y ait plus de linge sale (je fais donc une lessive puis je l’étends) et pour que les toilettes soient propres.

J’ai l’impression d’avoir javélisé mes chiottes pour rien, en décidant cette annulation…

 

En voyant « santé » sur mon sac de médocs posé sur le comptoir, le serveur du café était plié de rire. Il a bien raison.