24 décembre 2024

Adieu, l'andouille chaton !

 


Comme prévu, « la dame » est venue chercher l’andouille chaton en début d’après-midi. La pauvre bête (pas la dame…) me faisait pitié dans sa caisse de transport. Elle semblée apeurée, se demandant peut-être à quelle sauce elle allait être mangée. J’ai compris qu’elle en avait sans doute bien chier dans les jours précédents son arrivée à la maison, avant d’y trouver un peu de chaleur humaine, des caresses, de la présence de la bouffe, un lino pour faire ses besoins… Elle ne craignait pas du tout les humains. Je suppose qu’elle était bien entourée avant d’être abandonnée par des enfoirés…

On ne saura jamais.

Le premier jour, elle cherchait beaucoup ma présence puis elle ne venait que quelques quarts d’heure dans mes jambes, ensuite, se mettant à ronronner dès qu’elle pouvait.

 

Ce matin, j’ai rangé « ses affaires » et lavé le petit tapis du salon et la couverture que je lui avais trouvée. Préventivement : elle chiait ailleurs. Il fallait que je redonne une forme correcte à la maison, avant l’arrivée de la femme de ménage. J’ai prévenu cette dernière qu’il lui faudrait sans doute faire plus que d’habitude (ce qui n’est pas trop compliqué…).

J’ai laissé la litière dans la véranda. Je vais attendre que tout ce qu’on pourrait y trouver soit bien sec avant de parfaire le ménage.

En fait, je n’ai pas grand-chose à vous raconter cette après-midi. Certains abonnés avaient dit que l’andouille allait me manquer. Il n’en est rien (si je pense à faire un billet, c’est parce que je viens de papoter avec la femme de ménage).

 

En revanche, suite à mon billet d’hier, je me demande comment les gens peuvent préférer les chats aux chiens. Je ne juge absolument pas (je n’ai évidemment pas la réponse à la question « tu préfères ton père ou ta mère ». Je m’étonne.

Quand ma mère avait des chiens ou quand je gardais ce de potes, les animaux semblaient toujours heureux de me voir, me faisant la fête dès qu’ils me revoyaient après une absence inconsidérée d’une bonne heure… Le chaton venait plutôt me trouver quand il avait faim ou soif et ne passait me voir, pour un autre motif, que quand il était bien luné. Les chats sont des espèces d’ingrats hautains et sont connus pour ça. Qu’ils aillent se faire foutre.

Je ne vais pas faire de psychologie de comptoir mais je suppose que beaucoup de propriétaires de chats ne font que chercher de la compagnie, presque égoïstement (je ne juge toujours pas) et ne choisissent pas un chien car il y a trop de contraintes…

 

Comme tout le monde, je parle aux animaux de compagnie. L’andouille semblait comprendre quand je lui disais de ne pas bouger quand je me levais quelques minutes, par exemple pour récupérer une bière dans le frigo. Je ne sais pas ce qui se passe dans le ciboulot de ces machins. Peut-être se disent-ils simplement que si l’on bouge et qu’on s’exprime avec une voix apaisée, c’est temporaire.

Je disais plus haut : « La pauvre bête (pas la dame…) me faisait pitié dans sa caisse de transport. Elle semblée apeurée, se demandant peut-être à quelle sauce elle allait être mangée. » Je n’en sais évidemment rien. Je ne fais supposer qu’elle n’éprouvait pas une grande joie…

 

Salut, l’ami !

11 commentaires:

  1. moi aussi je préfère les chiens, et si j'avais quelques mètres carrés de plus chez moi j'en aurai pris un. Gamin j'ai toujours été entouré de chiens, et le contact avec cet animal le meilleur ami de l'homme me manque. Il parait que j'ai le contact facile avec eux et ils le sentent. Ça demande plus d'efforts qu'un chat ingrat, mais ça apporte plus de joie et de complicité.

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    1. Moi aussi, j'ai le contact facile. Les chiens viennent assez spontanément vers moi. Je ne sais pas de quoi ça vient...

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  2. Au moins cet animal est entre de bonnes mains (et tout près de chez moi du coup... Locminé est à une dizaine de kilomètres). Et tu auras fait ta BA de Noël 😊
    Perso je préfère les chats aux chiens. Ils ont quand même un tant soit peu d'autonomie, ils peuvent être très affectueux (quand ils en ont envie) et ici nous distraient tous les jours. Ils ont beaucoup d'imagination pour faire des conneries ou dormir dans des endroits improbables (par exemple sur une pile de slips au fond de l'armoire, ou sur le comptoir de la cuisine).

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    1. Je pense qu'il faut avoir eu un chien et un chat pour bien sentir la différence (je ne sais pas si tu as eu un chien, cela étant).

      Les chats ne sont pas autonomes s'ils ne sont pas habitués à sortir. Ils ont un instinct de chasseur et te ramènent des souris mais ils ne les mangent pas. Ils ont des comportements instinctifs qui viennent de je ne sais où. Le "mien", par exemple, grattait le parquet après avoir essayé de vomir ou de chier, comme s'il voulait ramasser les crasses (heureusement qu'il ne grattait pas quand il chiait vraiment...).

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  3. L'explication de ces différences est simple, et il faut éviter de tomber dans l'anthropomorphisme bébête. Le chien, descendant du loup, est un animal de meute (tout comme l'homme), c'est ce qui explique son besoin de hiérarchie, et donc de contact avec nous. Alors que le chat est un animal solitaire : pour lui, l'important c'est son territoire. Ce qui ne le rend ni "autonome" (il est totalement dépendant de son mode de vie programmé) ni encore moins "ingrat", notion qui n'a guère de sens hors de l'espèce humaine.

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    1. Précisément, j'ai parlé "d'espèces d'ingrats hautains" en pensant au périodes pendants lesquelles ils vous ignorent. Mais c'est vrai qu'il semblait me remercier à chaque fois que je lui filais à bouffer ou, du moins, montrait bien qu'il comptait sur moi.

      Ce qu'il y a de rigolo, avec les chiens, c'est qu'avec cette hiérarchie, il y a des notions complexes. C'est un peu comme moi, au bureau, avec l'adjoint de ma chef qui ne devient mon chef qu'en l'absence de cette dernière (hiérarchiquement, je ne lui suis pas rattaché et nous n'avons pas le même employeur).

      Ainsi, le premier chowchow de ma soeur ne faisait le con qu'en l'absence de mon beau-frère et savait que quand il n'y avait que ma soeur, il ne pouvait pas trop abuser. Au contraire, le chien de Jacques était parfaitement discipliné (restant à mes pieds) quand le vieux n'était pas là et se foutait totalement de moi (après m'avoir fait la fête...) en présence de l'ancêtre.

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    2. Ce comportement "bizarre" s'explique par le fait que c'est le chien qui détermine, avec son cerveau de chien, qui est son "chef de meute". Et ce n'est pas forcément celui ou celle que nous, dans une maison, considérons comme l'élément dominant. Après, il y a des sous-chefs ou, si l'on veut, des chefs de meute "intérimaires". C'est assez complexe...

      Et ça l'est aussi avec les autres animaux. Je me souviens que, quand nous avons récupéré le chat de la fille de Catherine, Charlus et lui se sont très bien entendus... sauf que le chat, dans l'esprit du chien, était absolument interdit de canapé, alors que notre propre chat, qui était dans la maison avant Charlus, pouvait y venir se coucher sans que le chien ne moufte.

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    3. Le chef est généralement celui qui nourrit et promène, je suppose... Je ne m'étonne pas vraiment de ce comportement, il m'amuse (je suis un peu étonné par le comportement des chats car je ne les connais pas).

      Je me rappelle quand les parents avaient recueilli un chat (qui est resté deux ans). Le chien semblait aussi affligé de voir que le chat avait les mêmes droits que lui, dont la possibilité d'occuper le canapé.

      A noter que le chaton n'aimait pas partager les canapés avec moi. Dans le séjour, il y en a deux identiques. Il se mettait toujours sur celui où je n'allais pas (il n'est pas en face de la télé) comme chacun des deux était la propriété de l'un d'entre nous alors que je m'imaginais qu'il serait mieux sur le même que moi où il aurait pu recevoir des caresses bien méritées (qu'il venait parfois chercher).

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    4. Pas forcément celui qui nourrit. Ni celui qui promène, lequel peut-être vu comme un "camarade de jeux". Le chef de sa meute peut fort bien, par exemple, être la grand-mère, parce qu'elle est tout le temps à la maison...

      Pour le chat, ça peut se comprendre. Comme je l'ai dit plus haut, c'est un animal de territoire. Donc, il a fait le sien sur le canapé libre, et ne venait sur l'autre (votre territoire à vous) que s'il avait envie de contact ou de jeu.

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  4. Je dois être la plus barrée de nous tous puisqu'en ce qui me concerne le concept même d'animal de compagnie m'échappe. Horrible matérialiste que je suis autant je comprends l'élevage d'animaux pour se nourrir, se transporter ou faire un travail de force autant l'animal de compagnie avec ce que cela suppose d'anthropomorphisme, de projection affective probablement totalement décalée et de conditionnement de l'animal pour répondre justement à ce besoin (j'ai du lire quelque part que le miaulement est un cri de chaton mais qu'aucun chat adulte ne serait censé miauler) me dépasse ! Foutez leur la paix ! (et donc plutôt chat territorial et non grégaire que chien si vraiment il faut participer à la consultation)

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