01 février 2025

Le TGV, le chauffage, la vie, la pute

 


J’aime bien ma vie. Je la partage entre Loudéac et le Kremlin-Bicêtre. J’aime bien ces deux patelins mais la maison de Loudéac fait 132m2, sans compter les dépendances et mon appart de Bicêtre 48… Je dois avouer que je vendrais bien l’appart si je n’étais pas obligé de revenir à Paname pour le travail. J’essaie d’alterner : dix jours dans un coin, dix dans l’autre (souvent, je suis coincé à Paris à cause de conneries, la dernière fois c’était à cause du vol d’un ordinateur portable au bistro, ce qui m’empêchait de faire du télétravail donc de retourner au bled ; la fois précédente c’était la médecine du travail qui m’avait convoqué ce qui était bien normal vu que mon précédent séjour prolongé à Paris était à cause d’une hospitalisation).

Tout cela me « pousse » à prendre souvent le train mais, avec ces changements de programme successif, je me mélange les pinceaux. Aujourd’hui, je me pointe à la gare de Rennes et le préposé à l’ouverture des portillons pour l’accès aux quais (ces ânes font des portillons mais ajoutent des locdus pour s’en occuper) m’a signalé que ma réservation n’était pas pour aujourd’hui, premier février, mais pour le premier mars. Par chance, il y avait encore des places de libres dans le TGV et j’ai pu faire un changement de billet.

Le plus drôle, dans cette histoire, c’est que la SNCF va me rembourser près de 40 euros. En fait c’est scandaleux. Le billet que j’avais réservé six semaines à l’avance coûte deux fois plus que celui que j’ai pris vingt minutes avant le départ… C’est scandaleux uniquement parce que la SNCF est un service public et ferait mieux d’optimiser les prix pour les pue-la-sueur (une  boite privée pourrait bien avoir le droit de faire des grosses promotions pour optimiser le remplissage des rames mais ayons une pensée émue pour les pauvres qui sont obligés de faire les achats à la dernière minutes pour économiser du pognon et ne peuvent donc pas avoir une planification fiable de leurs voyages).

 

Ca fait presque 40 ans que je multiplie les trajets entre la Bretagne et la région Parisienne. Pendant des années, j’ai voyagé avec ma voiture, j’ai choisi, un jour, de prendre le train de préférence, ensuite, j’ai recommencé la voiture puis j’ai arrêté de prendre la mienne et j’ai préféré la location. Ces changements ont différentes explications, la fatigue, l’humeur, la possibilité de prendre des congés, l’organisation des transports en car en Bretagne, la proximité de mon bureau avec l’appartement…

Chaque période a duré cinq ou dix ans mais, cela dit, ça fait maintenant 10 ou 15 ans que je préfère le train. Quand le télétravail est « arrivé » (vers 2017), il me fallait déclare à la boite un lieu de travail répondant aux normes diverses et assuré, j’ai choisi d’aller chez ma mère, pour des week-ends de trois jour, voyageant le jeudi et bossant le vendredi.

Plus tard, on a eu le confinement. Au début, j’étais dans l’appartement mais, au bout de deux mois, je ne supportais plus. J’ai commencé à faire de longues périodes à la maison. C’était très bien pour ma mère, j’étais souvent près d’elle. Ensuite, j’ai eu ma maladie aux poumons et ma boite ne voulait plus que je prenne le métro. Je suis donc resté plus longtemps à Loudéac et, de fil en aiguille, j’ai fini avec le rythme actuel : dans la mesure du possible, un changement de résidence tous les dix jours. Ca me permettait d’aller les lundis et mardis au bureau, deux semaines de suite, et de sécher les deux jours de « bureau obligatoire » une semaine (toutes les trois, donc, si vous avez suivi).

Puis ma mère est morte ce qui ne change rien d’autant que j’ai fini par devenir propriétaire de la maison.

 

Dans cette période, j’ai pris l’habitude de faire les « allers » (de Paris à Saint Brieuc puis en car à Loudéac) les mercredis et jeudis et de revenir à Paris les samedis. Tout un tas de raison ! Mon dernier changement d’habitude est assez récent : je ne change plus à Saint-Brieuc mais à Rennes. Le trajet dure un peu plus longtemps mais, en passant par Saint-Brieuc, je loupais souvent la correspondance et devait prendre le car suivant ce qui, en fin de compte, augmentais la moyenne des temps de trajet…

Je m’égare (Montparnasse, bien sûr !).

La mort de ma mère a eu une conséquence : il a fallu que je commence à payer les factures pour les deux « résidences » et, bien que faisant partie du « dernier décile » (voire de sa deuxième moitié), ça a mis à mal mes finances… Je n’allais pas arrêter de dépenser une fortune au bistro ou aller au boulot avec les salauds de pauvres qui puent dans le métro et arrêter le taxi. Ma première mesure d’économie a été de couper le chauffage à Bicêtre pendant mes absences prolongées. C’est de la pure connerie, les économies sont dérisoires dans l’immensité de mon budget… Disons que c’est psychologique.

 

Par ailleurs, une des raisons qui m’ont poussé à faire le trajet « retour » le samedi après-midi est que je pouvais ainsi aller au bistro le samedi soir (ça aurait pu être le dimanche mais j’aime bien glander un peu dans l’appartement sans compter que je n’aime pas trop picoler fort la veille des lundis au bureau : il faut que je parte de la maison vers 7h ; si je pars une heure plus tard, je perds une bonne demi-heure dans les transports). Avec mes horaires actuels, je quitte Loudéac à 13h35 ce qui me va très bien. Partir plus tôt fait que je suis à la bourre pour le déjeuner et la vaisselle. J’arrive à Paris un après 17h (c’est pas mal, non ? Trois heures et demie de trajet donc une correspondance avec de la marge…). Ca me pousse à Bicêtre vers 17h30. Donc à l’Amandine. Et à la Comète vers 20h. Donc à la maison vers 22h.

 

Et bien, PUTAIN DE BORDEL, j’en ai un peu marre d’arriver dans un appartement non chauffé. Ca caille drôlement. La solution idéale serait que je puisse prendre une cuite entre 17h30 et 22h mais avec mon niveau de résistance, je ne peux pas.

30 janvier 2025

Au boulot, on vieillit aussi !

 


Par le plus grand des hasards (nous avons changé de boites plusieurs fois tous les deux), je bosse maintenant en relation (distante) avec un ancien collègue. J’avais 27 ans et lui 25 (j’avais commencé à travailler à 21 et lui en était à son premier poste donc la différence d’expérience était importante alors, que 30 ans plus tard, ça parait dérisoire).

Il n’arrête de ponctuer les réunions (celles en petit comité, du moins) d’anecdotes à mon sujet, pour cette période ! Je suis ainsi décrit comme un type désinvolte, plaisantant tout le temps mais très bon et très rapide pour le boulot.

Ce qui fait toujours plaisir à entendre. Sauf pour mes chevilles.

 

Trente ans après, je n’ai pas trop changé. Côté technique, j’ai perdu des compétences et de la réactivité face aux petits jeunes. Mais il y a le reste… Et comme disais mon frère, récemment, à 60 ans, ça commence à casser les burnes de jouer au geek.

Je plaisante toujours autant mais mes vannes ne sont plus réservées à un cercle restreint ce qui provoque parfois des réactions crispées de la part « d’auditeurs » qui se prennent au sérieux.

Enfin, je crois que ma désinvolture s’est transformée en une espèce de je-m’en-foutisme (ce qui n’est pas très grave : je suis payé pour faire un boulot et j’essaie de le faire au mieux. Disons que, quand un truc ne va pas, je fais tout pour « rétablir » mais, au fond, je m’en fous et peut déconner avec les pires calamités qui peuvent nous arriver).

 

A part ça, en discutant avec des collègues, hier, je me suis rendu compte que je bossais depuis plus de 20 ans (21 et deux mois, je crois) avec la même cheffe (et à proximité de deux autres collègues), ce qui ne m’était évidemment jamais arrivé vu que ça fait plus de la moitié de ma carrière !

Je pense qu’on arrive très bien, à ce stade, à juger les qualités et les défauts de l’autre… D’ailleurs, si elle me garde avec elle, c’est bien parce que je lui suis utile même si elle est exaspérée par mes jeux de mot et la désinvolture dont je parlais. Je ne peux évidemment pas parler de ses qualités et défauts ici mais je crois, par exemple, que sa pensé est adaptée à mes conneries. Par exemple, quand elle me donne un nouveau boulot à faire, je réponds généralement quelque chose comme « mais on s’en fout et ils nous font chier »… Mais elle sait très bien que je vais retrousser les manches immédiatement.

C'est un peu comme sur le blog politique : je me fous à peu près de tout mais je fais des billets quand je suis énervé par des sujets.

 

Il n’y a pas de mal à dire du bien de soi…

25 janvier 2025

J'ai acheté un Air Fryer !

 


Un copain me demandait, dans Facebook, pourquoi j’ai acheté un « Air Fryer » vu qu’on peut tout faire avec le four. Je n’ai pas vraiment de réponse à part que je voulais tester. A l’usage, il ressort que c’est bien pratique ! Par exemple, ce midi, je l’ai utilisé pour cuire des œufs durs. Treize minutes à cent quarante degrés et c’est parfait. Une minute de plus aurait été possible compte tenu qu’il aurait fallu qu’ils soient bien cuits pour ce que j’allais en faire (des œufs mimosa au saumon ; j’ai eu du mal à les écaler comme un enfant de cœur proprement).

Sinon, je l’utilise presque tous les jours pour cuire ma pitance de célibataire du soir (des plats préparés) : c’est parfait. Encore une fois, le temps de cuisson devra être adapté au gré des expériences…

 

Avant-hier, j’ai fait des espèces de frites. C’était parfait. Ce ne sont pas vraiment des frites mais on s’en rapproche.

La veiller, j’avais fait un rôti de bœuf avec des pommes de terre en improvisant totalement la recette (on fait cuire les pommes de terre à 200 degrés pendant un quart d’heure, on mélange, on pose le rôti dessus et on remet pour quinze nouvelles minutes. C’était bon mais j’avais sans doute trop épicé les patates.


Vous devriez en acheter un. Ce n'est pas cher du tout. La difficulté est qu'il faut de l'espace sur les plans de travail. J'ai sacrifié la friteuse qui ne me servait jamais et, de toute manière, les frites sont bien meilleures dans certains restaurants, comme l'Amandine. Certains conseillent d'en prendre un double mais le prix est à l'avenant... et surtout l'occupation des plans.

L'usage est simplissime (même s'ils auraient pu faire un mode d'emploi). Il y a des modes de cuissons préprogrammés ou on peut choisir un temps et une température. 

 

Il fallait que ça soit dit d’autant que je suis dans une période où j’ai tendance à glander dans les trois blogs.

16 janvier 2025

Insomnies et ordinateurs réunis

 


La nuit de mardi à mercredi, j’ai très mal dormi suite au vol de la pochette avec mon PC personnel. Ce n’était pas comme lors de mes insomnies habituelles que je raconte parfois ici (il m’arrive de me réveiller très tôt, inquiet pour des histoires sans importance ; la dernière fois, c’est parce que j’avais oublié d’imprimer une ordonnance pour une prise de sang alors qu’il n’y avait aucune raison que mon imprimante ne fonctionne pas et que l’on peut très bien les transmettre par mail ; comme je suis une tête de mule, je refusais de me lever pour imprimer car mon inquiétude n’était pas du tout raisonnable ; ce n’est qu’un exemple, il y a aussi les fois où je n’arrive pas à me rendormir car j’ai peur de rater un important rendez-vous à 10h même si j’arrive généralement au bureau vers 8h30). Dans ces cas, je m’endors très facilement vers 23 heures mais je suis debout vers 3 ou 4…

Cette fois, c’était le contraire : je n’ai pas réussi à m’endormir « une première fois » (alors que, généralement, je dors quelques minutes après mon coucher) parce que j’étais excité comme une puce. Je virevoltais de colère dans mon lit… J’ai fini par m’endormir vers 4 ou plutôt 5 heures pour finir par me réveiller « de justesse » pour une réunion, cette fois très importante, à 9h30.

 

Pour info, après la réunion, je suis allé au bureau après la réunion (j’y suis arrivé vers 11h45) et j’ai pu récupérer le PC d’un consultant qui nous avait quitté la veille et le mettre en service avant le déjeuner.

Toujours pour info, j’ai toujours beaucoup plus de mal à travailler en « présentiel » qu’en télétravail. Hier, c’était pire que tout : le fait d’être au bureau alors que ce n’était pas prévu m’a coupé toute possibilité de concentration sur le travail.

Encore pour info, j’aurais mon nouveau PC vendredi matin. Je n’aurais jamais autant été au bureau que cette semaine (quatre jours) depuis qu’on a la possibilité de faire du télétravail. Le plus drôle est que je serai le seul présent (de mon département) : le vendredi est un gros jour de télétravail et les personnes habituellement présente ne le seront exceptionnellement pas.

 

Tant que je suis dans les informations sans importance et les nouveaux PC, lundi, j’aurais un second portable professionnel et il faudra que je me trimbale avec les deux lors de mes allers-retours vers la Bretagne, ce qui ne m’amuse pas du tout…

Je vous raconte ça. Essayez de comprendre. Je suis salarié d’une grosse boite, détaché dans une filiale commune avec une autre grosse société. C’est la maison mère qui nous fournit le matériel informatique (et téléphonique). Il nous permet d’accéder aux outils de la maison mère et de la filiale. C’est très pratique. Cela parait simple mais comme nous avons des « domaines » informatiques et de sécurité différents, jongler entre les applications de deux boites n’est pas évident (à un niveau technique, pour nous c’est presque transparent).

La vie des entreprises étant ce qu’elle est, le « partage » ne sera bientôt plus possible et, concrètement, il sera impossible d’accéder aux outils de la filiale avec les ordinateurs de la maison mère. Me voila donc obligé d’avoir un nouveau PC… presque uniquement vous avoir accès la messagerie de la maison mère pour des aspects liés aux RH.

 

Pour en revenir à mes insomnies, j’étais évidemment très fatigué, hier soir. J’ai dormi d’une seule traite ou presque, à peu près une dizaine d’heures ce qui ne me ressemble pas (je suis capable, pourtant de dormir longtemps mais uniquement le dimanche quand j’ai picolé le midi, la sieste commencée à 15h peut durer près de douze heures).

Ce qu’il y a d’étrange, c’est que, avec mes insomnies habituelles, je mets souvent plusieurs jours à récupérer.

 

Voila un beau billet « de rien » mais quitte à raconter deux ou trois anecdotes dans Facebook, autant tout raconter et en faire un billet de blog !

14 janvier 2025

Au voleur !

Allons bon ! J’allais partir de la Comète et vais pour prendre la sacoche d’ordinateur : elle n’était plus là. Aucun doute possible. Elle avait été volée alors qu’elle était à mes pieds (j’étais assis sur un tabouret au comptoir). 


Le patron appelle la police qui lui répond que je dois passer au commissariat. Je réserve un taxi qui arrive au bout de quelques minutes. Je demande au chauffeur de m’amener chez les flics à Gentilly mais il se trompe de route. Arrivé, finalement, sur place, le commissariat avait disparu ! Je le rappelle alors qu’il était fermé pour de très gros travaux (démolition puis reconstruction). On demande à un passant qui nous suggère d’aller à Cachan. 


Après un peu d’attente (très peu, en fait), je peux déposer ma plainte. Au moment de partir, me voilà pris d’une gigantesque envie de pisser ce qui est anecdotique. Je demande donc les toilettes au brave fonctionnaire et fais ce que j’avais à faire. Aucun intérêt mais je me demande comment le brave garçon aurait réagi si j’avais avoué que j’avais bu une dizaine de pintes. J’aurais sans doute passé la nuit au poste. Il n’a rien vu. Mais en attendant le taxi pour le retour, je dois reconnaître que j’étais bien content de pouvoir m’appuyer à une barrière. 


Bref ! Une heure cinq après avoir quitté la Comète, j’étais de retour à la maison, parfaitement dessaoulé au point de faire de cette histoire une publication Facebook. 


Me voilà quand même bien emmerdé. Je n’ai plus de PC pro et je vais devoir annulé mon retour en Bretagne pour faire les démarches.

02 janvier 2025

BlueSky va devenir pire qu'X !

 


L’année 2025 commence très mal pour le nouveau réseau social BlueSky et un événement nous montre qu’il est bientôt fini. En effet, dans son premier billet de l’année (le « journal » de décembre), Didier Goux montre qu’il y trouve autant d’inepties que dans Twitter. Par ailleurs, des réseaux de désinformation russes commencent à y débarquer. Cela me semble montrer que je n’avais pas vraiment tort dans mon dernier billet à ce sujet : BlueSky finira en pire cloaque que X (Twitter)…

Ce qui me surprend, c’est que mes potes continuent à le nier, comme s’ils ne voulaient pas avoir eu tort d’y être migré. Pourtant, ils reproduisent les mêmes erreurs qu’ils faisaient sous X, notamment en multipliant le « retweet » (je ne sais pas comment on dit dans BlueSky) ce qui fait qu’à certaines heures, vos murs sont pleins de republications d’informations par les mêmes andouilles !

Les utilisateurs repèrent des publications qui les intéressent. Ils sont persuadés qu’elles méritent d’arriver aux yeux de leurs potes et ces derniers se retrouvent avec un tas de machins dont ils n’ont, en fait, strictement rien à cirer.

 

Pour ma part, je ne suis pas abonné à beaucoup de personnes (une centaine), ne tenant pas à reproduire les erreurs que j’avais faites dans Twitter : suivre des tonnes de types en espérant retrouver de l’information qui me « plaise ». C’est voué à l’échec : trop d’information tue l’information. C’est pour cela que je limite mes sources à des potes (de la vraie vie ou des réseaux sociaux), à des militants, souvent du même bord que moi (mais uniquement pour leur pomper des idées de billets ou de publication, je suis abonné à assez de gauchistes dans Twitter pour connaitre les conneries pondues par la vraie gauche) et quelques personnalités ou comptes institutionnels « pour le principe »…

Je pense que les copains ont des analyses biaisées (je ne sais pas pourquoi). C’est pourtant simple de mesurer l’intérêt porté à ses propres publications. Par exemple, dans Facebook, j’ai plus de likes suite au texte où j’annonçais avoir installé un congélateur et eu la chiasse pour Noël que dans l’ensemble des trucs politiques que j’ai diffusés.

Je ne diffuse presque jamais mes billets de blogs ailleurs que dans Facebook et le compte Twitter « @jegoun » (je vais peut-être partager ce billet dans BlueSky vu que j’en parle). En fait, j’ai très peu de likes ou de RT et les outils statistiques fournis aimablement par mon système de blogage montrent que les réseaux sociaux apportent très peu de visiteurs.

 

Et non seulement, les utilisateurs font trop de RT mais, en plus, ils ont à peu près le même comportement qu’ils avaient dans les autres réseaux ce qui fait que l’on supporte quelques habitudes exaspérantes depuis plus de dix ans ! Je ne vais citer personne pour ne pas « heurter » mais je pense que les copains se reconnaitront. Libre à eux, d’ailleurs, de penser que je fais n’importe quoi.

Par exemple, avec Threads, ils pourraient être énervés de me voir me foutre de la gueule de tout le monde. La différence est que je fais ça depuis trois mois, pas depuis dix ans et que ça va me lasser. Ou alors, dans Facebook, ils pourraient ne pas aimer mes histoires personnelles (malgré le nombre de like à ma chiasse du nouvel an).

 

L’histoire est à suivre. Les commentaires recueillis à mon dernier sur le sujet montre que les gens ont des usages différents des réseaux, notamment Twitter. Certains sont ulcérés par les fakenews ou les publications « fascistes » alors que d’autres cherchent plein de publication et souhaitent faire le tri eux-mêmes, surtout que Twitter étant beaucoup plus gros, on y trouve évidemment plus de chose.

Pour ma part, je continue à visiter les quatre réseaux (avec plus de temps pour Facebook) mais je scrolle beaucoup, comme si je cherchais à sentir l’ambiance… Ce qu’il y a de sûr, c’est que je suis ulcéré par les gugusses qui font les mêmes publications partout. Par contre, je ne peux pas le leur reprocher ! Par exemple, Denis expliquait récemment pourquoi il publiait ses billets de blog dans neuf réseaux différents mais arrive aux mêmes conclusions que moi : ça ne rapporte pas de lecteurs…

 

La suite au prochain numéro. Mais je continue à être pessimiste quant à l'avenir de BlueSky (et de Threads mais le sujet est différent). Pourtant, rien n'est nouveau. Cela fait des années qu'on se demande à quoi servent toutes les conneries que l'on peut diffuser dans notre contexte de militantisme politique.