Faisons court. Tous les matins, puis une ou deux fois dans la journée, il fallait que j’aille « brutalement » aux toilettes. Il sortait de mon accorte trou de balle une certaine quantité de matière assez molle puis, plus rien. Alors que, à mon habitude, je chie suffisamment assez pour isoler un HLM par semaine. Ce matin, ça allait mieux.
Le deuxième symptôme est que, dans le blog politique, j’ai été à la limite d’expliquer que les socialistes sont encore plus cons que les insoumis. Admettez que c’est louche. Les socialos sont parfois très cons mais il y a tout de même des comparaisons peu crédibles. Ce matin, ça allait également mieux mais j’avais les neurones qui se mélangeaient trop pour pondre un raisonnement cohérent comme je fais généralement quand j’écris à jeun mais pas trop tout de même.
Le troisième, évidemment le plus louche, est que j’ai arrêté d’aller au bistro « spécifiquement ». C’est à dire que je n’y allait plus que quand je revenais du bureau ou que j’avais une course à faire. C’est ainsi que, entre mercredi et hier, dimanche, je ne suis sorti qu’une fois un soir, vendredi, et c’était parce que je devais passer à la pharmacie. Ce soir-là, je n’avais bu que trois pintes. Je suis évidemment aller trois les midis dans mes bistros préférés parce qu’il fallait bien que je mange mais je n’avais plus de plaisir à prendre l’apéro avec les copains.
Ainsi, j’ai passé beaucoup de temps à la maison à ne rien faire, en dehors des heures de travail. Vendredi soir à la maison de bonne heure. Samedi et dimanche, entièrement à la maison sauf deux ou trois heures à la maison. Tout cela joue sur mon sommeil. Cette nuit, par exemple, je n’ai dormi que par intermittence. Mais j’ai réussi à me lever la tête dans le cul (sans rapport avec les problèmes fécaux décrits plus haut) ce qui fait que je suis resté dans un état second jusqu’à l’heure de quitter le bureau.
Le tout est complété par un gros rhume. Je n’ai pas arrêté de me moucher. Sans compter la toux et les problèmes respiratoires ou cardiaques qui reviennent périodiquement (sans commune mesure avec ce que j’ai connu avant la pose du stent mais tout de même bien chiant vu que je crains parfois une rechute !).
Un dernier symptôme est que je n’ai fait aucune publication dans les réseaux sociaux, que ce soit pour des histoires personnelles ou pour insulter des gens. J’ai repris dans la journée.
Et ce soir, tout va bien ! Dans la journée, je suis allé aux toilettes. J’ai failli appeler les collègues pour leur montrer le résultat, tellement j’étais fier.
Et depuis le retour du bureau, je bois des pintes… Quatre avant la rédaction de ce billet. Deux pendant. Et la soirée n’est pas finie.
Faut-il que je consulte un médecin (autre qu’un psychiatre !) ?
Je crains que, face à la désaffection spontanée envers les bistrots, la médecine soit impuissante...
RépondreSupprimerCa m'arrange...
SupprimerJe pense que pour les carabins t'a eu ta dose l'annee dernière . Par contre pour la desaffectation des bistrots je pense pas qu'un toubib te soit d'un grand secours, voir je les pensent plus enclin a te pousser dans cette voie.
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