27 mars 2025

[Séries] Yellowstone et 1883 (et moi et moi et moi)

 


J’avais commencé à regarder Yellowstone sur Netflix il y a quelques mois. J’avais trouvé cela tellement chiant que je n’avais pas fini le premier épisode. Il faut dire que ces grandes sagas de ces familles riches et américaines ne sont pas pour moi. Des histoires de cul à la con, un culte de la famille, un autre des riches avec du personnel (mais sans famille…) dévoué et avec des batailles d’hommes d’affaire et de politiciens véreux, souvent via des avocats… Tout cela est bien gonflant ! Dans ce domaine, seuls les « romans historiques » sont admissibles.

Là, le héros, le patriarche, est propriétaire du plus grand ranch du Montana (à moins qu’il s’agisse des Etats-Unis, du monde ou de l’univers) où il pratique l’élevage de bovins éduqués en plein air grâce à des chevaux bien montés par des cowboys (je ne sais pas s’ils sont bien montés, eux) qui n’hésitent pas à se battre ou à révolvérisé des méchants… Au moins, elles mettent du piquant, ces scènes de vague violence où l’on se demande si des mômes ne vont pas être génocidés par erreur.

Cette histoire est complétée par des indiens qui valent mieux que deux tu l’auras dument vêtus en costumes de notre époque et bien de chez nous pour revendiquer leurs terres ancestrales volées par la famille du méchant patriarche et le retour aux traditions d’antan voire aux pléonasmes. Les entreprises financières cotées en bourse veulent également récupérer les terres pour faire un aéroport, des pistes de ski, des casinos et plein de jolies choses qui permettront, l’honneur est sauf, de créer 5000 emplois. Des alliances de circonstances sont créées entre les uns et les autres au point qu’on ne sait plus qui est copain avec lui mais tant pis.

Et dans la famille unie dont un des fils est avocat et la fille femme d’affaires incompréhensibles et ils ne peuvent pas se blairer tandis que le fils veut devenir cowboy mais ne supporte pas l’idée de fortune familiale.

De toute manière, je peux spoiler n’importe quoi vu les méandres des scénarios qui nous font se demander si les auteurs n’ont pas abusé du bourbon.

 


Mais, si je peux en dire autant, c’est bien évidemment parce que j’en ai vu plus que la première moitié du premier épisode. Pour tout avouer, je crois bien que je viens de commencer la quatrième saison.

C’était une grosse paire de semaine : j’allume ma télé et constate qu’une nouvelle série est disponible 1883. Ca se passe dans le grand ouest américain à la fin de l’avant-dernier siècle. C’était donc un western que je me suis dit et j’ai donc décidé de le regarder. Je dois avouer que le début m’a bien plus (pas la séquence pré-générique qui perturbe un peu) et que la suite ne pas trop énervé même si parfois un peu trop gnangnan.

Des belles batailles à coup de fusils et de révolvers, des belles chevauchées, des indiens, des cowbows, une caravane de « migrants »…

1883 est en fait un préquel de Yellowstone. Elle raconte comment les ancêtres du patriarche sont arrivés dans ce coin du Montana. Il y a une autre préquel, d’ailleurs, qui se passe à l’époque de la prohibition mais il n’est pas disponible dans mes abonnements sur ma télé plate.

Je conseille donc à mes honorables lecteurs de regarder 1883 (je ne déconseille pas Yellowstone : c’est une série à succès ce qui veut dire qu’elle plait à beaucoup…).

 


Hier, je suis revenu en Bretagne après 10 jours d’absence. J’ai repris Yellowstone en arrivant, histoire de me décontracter avant d’aller au bistro de reprendre le boulot. J’ai abandonné pour aller bosser, tant ça m’a gonflé ! Le soir, quand même, je m’y suis remis et j’ai réussi à rentrer dedans…

Il y a un truc qui m’avait marqué lors des tous premiers épisodes. Le rôle du patriarche est tenu par Kevin Costner et c’est une raison valable pour regarder la série. C’est tout de même un sacré acteur même s’il n’en fait pas toujours trop. La dernière fois où j’ai parlé d’une série, elle était avec Robert De Niro et, sa seule présence, presque sa seule tête, suffisait à donner envie de la regarder.

Comme quoi, les acteurs célèbres ont du bon (et ne sont pas célèbres pour rien).

 

Cela étant, sous certains angles de vue, Costner ressemble assez à Bayrou. C’est déroutant, même si l'acteur est moins gros et plus frais.

22 mars 2025

[Geek] Sécurité des moyens informatiques professionnels : quel bordel !

 


Je gueule souvent contre les mesures de sécurité autour des moyens informatiques notamment autour de la gestion des mots de passe pour accéder aux différentes applications. Ils sont nécessairement complexes (assez longs, des chiffres, des lettres, des caractères spéciaux), ils doivent être différents entre les applications, être changés périodiquement… Le résultat est bien évidemment qu’on est souvent obligés de les noter et d’avoir une « base commune » (j’ai vu celui d’un de mes collègues, avant-hier : c’est son prénom !). Comme il faut les changer, on les complète avec un nombre qu’on incrémente à chaque fois qu’on nous le demande… Si on les note, c’est généralement dans un fichier vaguement caché sur nos ordinateurs parce que, avec le télétravail, on ne peut tout de même pas le faire sur des papiers. En cas de vol des ordinateurs, le voleur aurait trop de facilité à y accéder (pour ma part, je m’assure que le mot de passe pour ouvrir une session sur mon poste n’est noté nulle part, que ce fichier n’est pas dans mon iPhone et ne circule dans aucun moyen informatique qui n’est propre à l’entreprise).

Notons, en préambule, que si je ronchonne, ça ne m’empêche pas de comprendre les enjeux et d’être prudent. Tout en faisant profil bas. C’est tout de même un type qui s’est fait voler son ordinateur professionnel dans un bistro il y a quelques semaines qui écrit ce billet de blog !

Notons à ce sujet que le problème n’est pas tant de se faire voler son ordinateur portable (au fond, tout le monde peut être cambriolé chez lui ou agressé dans la rue) mais de le trimbaler au bistro (ou dans tout autre endroit où il n’a pas de raison d’être). J’aurais dû rentrer chez moi, le ranger avant d’aller au bistro. Mais ce dernier est sur ma route et, de toute manière, on ne va pas empêcher les salariés d’allers à des afterwork, de faire leurs courses en rentrant chez eux et j’en passe.

 

Pour faire face à ces difficultés liées à la multiplicité des mots de passe, il existe différentes solutions sur lesquelles je ne vais pas m’attarder comme la mémorisation des mots de passe par les navigateurs, ou des applications comme KeePass. Elles ont leurs avantages et, malheureusement, leurs défauts (si mes collègues utilisent souvent KeePass, par exemple, j’ai une certaine réticence à l’utilisation de certains logiciels – c’est pas mon truc même si je manipule très bien certains outils – surtout quand ils touchent à la sécurité et ne sont pas fournis par l’entreprise).

Le mieux est « la fédération d’identité » (SSO…) : une fois que tu es connecté à ton poste de travail, tu peux avoir accès à toutes les applications pour lesquelles tu es habilité (malheureusement, cela ne peut fonctionner qu’avec celles parfaitement intégrées au SI de l’entreprise). Cela résout la plupart des cas mais il reste en reste tout de même un certain nombre. Il y a aussi la solution d’avoir une « double authentification » avec un smartphone où l’on t’envoie un code que tu dois saisir pour te connecter, ou, mieux, une application comme Microsoft Authenticator sur ton smartphone où le SI de ton employeur peut contacter pour que tu puisses y saisir un code. 

 


Dans ma boite, j’ai depuis peu, un nouvel ordinateur professionnel qui a un système simple pour démarrer et donc te donner les accès à toutes mes applications. Il y a la reconnaissance faciale, avec la caméra du portable, et la vérification par Bluetooth de la proximité de ton smartphone personnel. Il y a ainsi des journées entières où je n’ai aucun code à saisir…

Sauf que la reconnaissance faciale ne fonctionne pas quand je reçois le soleil par le côté. Or, mes trois principaux lieux de travail (le bureau, mes résidences en Bretagne et à Paris) ont la même orientation. Si on n’arrive pas à s’en sortir en changeant de position, en faisant de l’ombre ou autre, il faut saisir un code PIN (ce qui est déjà plus simple qu’un mot de passe).

 

Par ailleurs, jeudi, j’ai installé ma messagerie professionnelle (et mon Teams) dans mon iPhone (je l’avais déjà il y a quelques temps mais cela ne fonctionnait plus depuis, en gros, la disponibilité de mon nouveau PC – les deux événements n’étant pas totalement liés). C’est bien pratique d’autant que c’est la reconnaissance faciale de l’iPhone qui permet d’y accéder (alors que, avant, il fallait que je saisisse un autre code PIN).

Ce qui est pratique, surtout, c’est de pouvoir consulter ses mails pendant la sieste sans être obligé de déplacer le portable.

 

Parmi les éléments de sécurisation, il me faut en citer un autre : le VPN, ce fameux machin qui nous permet de nous connecter aux serveurs de l’entreprise quand on est en télétravail (c’est-à-dire qu’on n’est pas connecté directement sur le réseau de la boite).

Parfois, suite à un problème technique, il se désactive. Il faut alors que le relancer « à la main » ce qui nécessite de temps en temps une authentification supplémentaire. Il affiche un code à l’écran et envoie une notification à Authenticator sur le smartphone pour que tu puisses saisir un code affiché à l’écran.

Tout cela (à part les problèmes techniques dont je parlais) est extrêmement satisfaisant, améliore la sécurité des systèmes et fini par simplifier la vie des utilisateurs (si j’ai du mal avec KeePass, je vous assure que tout le reste m’est entré facilement dans le crâne, contrairement à beaucoup de mes collègues qui se mélangent allègrement les pinceaux).

 


Sauf que, je ne travaille pas qu’avec les applications de l’entreprise et là, ça se complique. Un peu seulement. Et tout n’est pas simple : pour « enrôler » son smartphone et la messagerie, ça prend 45 minutes et il vaut mieux avoir fait un doctorat en informatique, d’autant que le mode d’emploi n’est pas toujours très fiable. Je vous assure que, pour le mien, il a fallu qu’on se mette à deux pour suivre la procédure. Mon collègue, très bon, connait bien ces bazars et j’ai un certain bon sens…

 

Et il y a les bugs. Hier matin, j’ai perdu le VPN. Je travaillais normalement puis, subitement, je n’arrivais plus à échanger des informations, je ne recevais plus mes mails… Je donne un brin d’explications techniques : en enrôlant mon iPhone pour la messagerie, avec Authenticator, j’ai perdu l’enrôlement du VPN. Je ne sais pas pourquoi.

Toujours est-il qu’après avoir tenté les manipulations habituelles : reconnexion du Wifi, redémarrage de l’ordinateur, appel de quelques collègues pour avoir leur avis, j’ai commencé à me poser des questions. Sans compter que la réparation ne pourrait pas venir toute seule (ce n’est pas un incident habituel) et que, pour travailler, il allait falloir que je retourne au bureau (une heure de route), sans compte que ça remettait en cause ma possibilité de faire mon prochain séjour en Bretagne.

Je me suis résigné à appeler le service ad hoc de l’entreprise. L’opératrice m’a alors fait faire quelques manipulations, relevé des identifiants (celui du PC, l’adresse IP…). Elle a fini par me retrouver dans son système.

« Ah mais Monsieur Jégou, vous n’avez jamais été autorisé par le système à vous connecter. »

« Mais si ! J’y étais encore ce matin, moins d’une heure avant de vous avoir contacter. »

« Ce n’est pas possible. »

Heu…

« Bon, que dois-je faire ? »

« Il faut que vous contactiez votre manager pour qu’il fasse la demande officiellement. »

« OK, je vous remercie madame, bonne journée ».

 


J’ai appelé mon manager qui n’avait jamais entendu parler de cette démarche mais il m’a assuré qu’il allait s’en occuper.

C’est alors que j’ai été contacté par un collègue qui avait eu une idée. Il me fait faire quelques manipulations qui n’aboutissent pas puis, il me dit, de recommencer la connexion. A un moment, la machine me demande de choisir mon compte entre « nicolas.jegou@entreprise.fr » et « autre compte ». Il me dit de choisir « autre compte » et de saisir, alors « nicolas.jegou@entreprise.fr ». C’est pareil, je lui fais remarquer. Il me dit « oui mais fais le ».

Moins de dix secondes après, j’étais connecté.

 

 

08 mars 2025

[Séries] Zéro Day

 


Il y a belle lurette que je ne fais plus de billet de blog à chaque série que je regarde et je ne vois pas en quoi les quelques lignes que je pourrais pondre vous inciteraient, ou pas, à regarder une fiction telle que Zero Day qui connaît un grand succès actuellement ce qui est le gage, non pas d’une grande qualité, mais qu’elle plait à un large éventail de gens. Pourquoi pas vous ?

Je note tout de même qu’il est assez difficile d’accrocher au premier épisode et que l’intérêt vient progressivement. Un sondage auprès de proches montre que je ne suis pas le seul à avoir cette impression. En outre, je crois que je me suis lassé des histoires « d’espionnage » proche des couloirs de la maison blanche alors que j’adore celles liées à la politique (la dernière que j’avais vu est Designated Survivor).

 

Une des raisons qui pourrait me pousser à faire de la publicité pour Zero Day est la présence de Robert De Niro dans le rôle principal. Je ne vais pas parler de ses qualités d’acteur : le garçon a tout de même une certaine expérience…

Je veux parler de sa tête ! De sa trogne, de sa tronche qui, dès qu’elle apparait à l’écran, le crève et nous fait sentir le personnage incroyable, sans doute parce que nos esprits sont pleins de ses films, on imagine le parrain, par exemple…

Il est tout simplement beau. Certaines images, furtives ou pas, des gros plans quand il rêve, quand il fait un discours… sont exceptionnelles. On retrouve ce sentiment avec très peu d’acteurs.

 

A part ça, c’est chez Netflix. C’est donc un peu woke. Dans mon esprit ce n’est pas une insulte. On retrouve beaucoup de débats sur ce mot dans les réseaux sociaux. Oui, c’est sorti par l’extrême droite pour décrédibiliser des combats politiques assez justes et visant des opprimés ou des minorités. Je m’en suis un peu exprimé dans mon blog, certaines luttent rendent secondaires les attentes de majorités de citoyens et cela m’énerve.

Alors je vais faire simple. Dans Zero Day, la président des Etats-Unis est une femme noire. Les associations féministes devraient être ravies (et je ne veux pas me les foutre à dos un 8 mars) tout comme celles de défenses des racisés.

Mais ce n’est tout simplement pas crédible. Outre le fait que les dernières présidentielles, là-bas, et ce qui se passe dans le monde maintenant (on est nombreux à avoir regretté que la femme noire n’ait pas été élue…) montrent que cela aurait été une bonne idée (et on regrette d’autant plus)…

 

Heureusement qu’il y a la tête de De Niro !

05 mars 2025

Du bistro aux urgences...

 


Rassurez-vous, il y a plus de peur que de mal. Je ne suis pas très fier de ce volet de mes aventures mais je suppose que les copains de Loudéac me demanderont des explications au sujet des 10 points de suture qui jonchent mon cuir chevelu. Alors autant le raconter ici surtout qu’il est d’usage que je fasse un rapport précis de mes déboires médicaux à la proche famille.

A l’issue, vous aurez le droit de me traiter de con…

 

Figurez-vous qu’hier soir, je suis tombé d’un tabouret de la Comète et que ma tête a heurté la porte qui mène à la terrasse couverte. Mon crane est heureusement plus solide que les carreaux et j’espère que le patron est bien assuré (sinon, il serait la moindre des choses que je finance les travaux quitte à me renseigner auprès de ma propre assurance mais, à ce stade, on s’en fout).

J’ignore ce qui s’est passé. Je n’étais pas spécialement saoul. Je suppose que je me suis endormi et que je suis tombé pendant mon sommeil… Je me suis « réveillé » entouré du personnel et d’un vétérinaire (oui… on ne peut pas toujours avoir un médecin urgentiste parmi les clients) qui ont choisi d’appeler les pompiers.

Ils m’engueulaient parce que je ne voulais évidemment rien entendre mais quand les  « soldats du feu » sont arrivés, je n’ai pas pu me défiler. Ils m’ont fait un bandage et mon amené aux urgences de Bicêtre. Je suis sorti cinq ou six heures après (et comme la batterie de mon iPhone était presque vide et que j’avais laissé ma sacoche avec la batterie de secours au bistro, je n’ai pas pu l’utiliser et je me suis fait chier comme un rat mort).

 

Je suis un habitué des hôpitaux, n’est-ce pas ? Mais la durée d’attente de la « prochaine action » (la visite d’un interne, celui des brancardiers pour aller au scanner, la visite d’un nouveau médecin pour terminer les soins…) sont exagérément longs… Par exemple, une fois que vous avez passé le scanner, vous savez qu’il ne faudra que quelques minutes au toubib pour étudier les images. Attendre une heure est abominable quand vous êtes déjà sur place depuis quatre… Je suppose que ces braves gens sont très occupés…

Pourtant, il me semblait qu’il y avait assez peu de monde mais le toubib m’a confirmé qu’ils dépassaient des records d’activité, c’est étrange.

 

Bref… Un scanner plus tard et dix points de suture, j’ai pu ma barrer mais il a fallu que je signe une décharge (à cause de mes anticoagulants, j’ai beaucoup saigné et ils voulaient me garder en observation).

Un taxi m’a déposé à la maison vers 4h30 ! Le chauffeur n’avait pas trouvé les urgences de l’hôpital et il a fallu que je lui explique la route jusque qu’à la maison car il ne voulait pas utiliser son GPS (je rappelle que tous ces confrères disent l’adresse dans le micro de leur portable et que tout est automatique ensuite)… Ca n’arrive qu’à moi ?

J’ai réussi à m’endormir vers cinq heures et j’étais debout à six, fidèle à mon habitude de faire des insomnies sans raison valable… En l’occurrence, j’ai, aujourd’hui, une journée un peu compliquée (une réunion à 9h30 et une autre à 10h30, la nécessité de partir une heure plus tard pour rejoint Montparnasse et rentrer en Bretagne. Entre temps, il fallait que je récupère ma sacoche à la Comète, que je mette en route mon nouvel ordinateur de bureau (je l’ai depuis quelques semaines mais ne l’avais jamais utilisé en dehors du bureau et donc de la liaison sécurisée). J’avais peur d’un grain se sable qui vienne tout compromettre (et de tomber en rade d’iPhone vu que ma deuxième batterie de secours, qui reste toujours à la maison, n’était pas dans une grande forme)…

Pour supprimer tout stress (et donc récupérer le sommeil), il aurait suffi que je pose ma demi-journée de congés pour ce matin et que je décale mon trajet vers Loudéac de 24 heures mais c’est plus fort que moi…

 

En me couchant, j’avais eu le réflexe de mettre une serviette blanche sous ma tête. Je ne pouvais pas trop bouger à cause des lanières du masque de l’appareil contre l’apnée du sommeil qui passaient sur la cicatrice… Il n’y avait aucune trace de sang et j’ai réussi à enlever le pansement ce qui m’évitera de passer pour un fou dans le train. Il faudra par contre que je mette la capuche de mon manteau pour cacher d’une part les taches de sang à l’intérieur et d’autre part la dizaine d’agrafes.

Même pas eu mal !